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Analyse

Les émeutes de mai 2024 continuent à peser sur le fonctionnement de l'hôpital de Nouméa

En Nouvelle-Calédonie, la fatigue psychologique est patente chez les soignants. Les violences qui ont émaillé l'archipel en mai 2024 sont encore dans toutes les têtes et les répercussions lourdement pesantes sur l'hôpital. À Nouméa, l'inventivité est de mise pour faire face, plus qu'à la pénurie de médecins, au départ en masse des infirmiers.

Par Thomas Quéguiner

3 mars 2025 à 13h01

Une onde de choc terrible. À la suite des émeutes de 2024, l'hôpital de Nouméa a perdu jusqu'à 20% de ses ressources infirmières et infirmières spécialisées. Conséquence : près d'une centaine de lits et deux blocs opératoires restent fermés. (Nicolas Job/Sipa)
Une onde de choc terrible. À la suite des émeutes de 2024, l'hôpital de Nouméa a perdu jusqu'à 20% de ses ressources infirmières et infirmières spécialisées. Conséquence : près d'une centaine de lits et deux blocs opératoires restent fermés. (Nicolas Job/Sipa) Droits réservés

"Nous avions imaginé des répercussions sur plusieurs mois mais cela se révèle être beaucoup plus important. En réalité, l'onde de choc est terrible…" En Nouvelle…

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