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En bref sanitaire

Reclassement / Ibode / Puéricultrices / SSR / Tarification / SSA / IRBA / Recherche / Anemf / Déserts médicaux / AP-HM / Cnop / DP / DPI / Vitalia / Montluçon

Confirmation par l'Atih de la T2A SSR en 2016, avis favorable unanime du CSFPH au projet de décret corrigeant le reclassement des Ibode et puéricultrices, évaluation de la recherche à l'IRBA, convention pour le déploiement du DP entre l'AP-HM, le Cnop et la DGOS, 10 000 signatures pour le maintien de l'offre de soins privée à Montluçon... La rédaction vous livre, en bref, quelques informations, réactions, innovations en lien avec le monde sanitaire.

[Ressources humaines] Le projet de décret visant à corriger un reclassement inéquitable des Infirmiers de bloc opératoire diplômés d'État (Ibode) et puéricultrices (lire ci-contre) a reçu le 20 mai un avis favorable unanime du Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière (CSFPH), indique la Coordination nationale infirmière (CNI). Sa présidente, Nathalie Depoire, précise que ce décret devrait désormais paraître fin juin.

[SSR] Le 21 mai, lors des Salons de la santé et de l'autonomie, l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (Atih) a réaffirmé que la réforme de la tarification concernerait bien en 2016 les SSR. Plusieurs scénarios sont encore en discussion mais de premiers éclaircissements sont attendus en juillet lors du prochain comité technique. À l'inverse de 2013, l'Atih espère publier dès octobre une version provisoire du guide PMSI 2015, des fonctions groupage et de la classification. En attendant, la FHF, par la voix de Sandra Gomez, a rappelé la nécessité de revaloriser l'an prochain les Dotations annuelles de financement (Daf), son refus d'une échelle de tarifs uniques public-privé avec un coefficient sectoriel et l'obligation de prendre en compte les consultations. Enfin, la fédération défend l'idée d'un tarif par groupe médico-économique (GME) et d'une organisation régulée des plateaux techniques avec un système d'autorisation pour les plus spécialisés.

[Recherche] Par le biais d'uns instruction diffusée le 20 mai, le Service de santé des armées (SSA) précise les conditions d'évaluation des équipes de recherche de l'Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Basée sur l'autoévaluation et l'évaluation externe, l'évaluation constitue pour la recherche du SSA "un instrument de mesure de la qualité et une aide à l'amélioration de l'efficacité".

[Politique de santé] Suite au sondage publié le 19 mai par la FHF sur la refonte du système de santé (lire ci-contre), l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) réaffirme par communiqué sa ferme opposition à toute mesure coercitive sur l'installation des médecins. Jugeant totalement inefficace ce type de mesure, l'Anemf défend au contraire les "solutions durables" de son Plan de démographie médicale diffusé fin 2012.

[Système d'information] L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a signé le 21 mai avec la DGOS et le Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop) pour le déploiement du dossier pharmaceutique (DP) au sein de l'établissement. Le Dossier patient informatisé (DPI), développé par Axigate, intègre le DP et permettra ainsi, ont indiqué Jean-Jacques Romatet, directeur général de l'AP-HM, et Isabelle Adenot, présidente du Cnop, de créer des liens entre la ville et l'hôpital. La Communauté médicale d'établissement (CME) soutient cette initiative, qui est une "base forte" pour faire entrer à l'hôpital les informations concernant la prescription de ville. Pour le moment, cela concernera les personnes âgées et la pédiatrie, puis la démarche sera étendue à tous les patients. 

[Offre de soins] Le Comité de défense des patients du bassin montluçonnais, montée notamment à l'initiative de professionnels de santé exerçant à la clinique Vitalia de Montluçon (Allier), assure avoir recueilli 10
 000 signatures dans le cadre d'une pétition pour le maintien "d'une offre de soins de qualité et la liberté de choisir leur médecin".  Dans le cadre de la révision du Schéma régional d'organisation des soins (Sros) d'Auvergne, la période d'autorisation des urgences de la clinique a été précocément amputée, quand l'hôpital, par ailleurs sous administration provisoire, a vu pour sa part son autorisation renouvelée. Les signataires demandent aux autorités publiques de "revenir sur les décisions prises en 2013". Selon Vitalia, le projet de partenariat entre la clinique privée et le CH de Montluçon serait désormais "enterré" par rupture des discussions de la part de l'hôpital (lire ci-contre). 

La rédaction

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