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dossier

Les infections nosocomiales

Si le risque d’infection par maladies nosocomiales est connu depuis longtemps, il s’est accru ces dernières années avec l’évolution des pratiques de soins et le type de patients hospitalisés. En effet, jusqu’aux années 1950, les infections contractées à l’hôpital étaient essentiellement liées à l’acquisition, par les patients, de germes apportés par l’environnement ou par d’autres personnes. Depuis, l’évolution des pratiques de soins plus efficaces mais aussi plus invasives s’est accompagnée d’un risque supplémentaire, dit « endogène ». De plus, le recrutement de patients plus vulnérables, parfois immunodéprimés ajoute une dimension supplémentaire au risque de contraction de maladies nosocomiales.

Publié le 20 septembre 2002 à 04h45

Sommaire

Les maladies nosocomiales peuvent être évitées et différents moyens, qui couvrent un champ très large, ont été mis en place pour les prévenir. Des comités de lutte se sont créés dans les établissements organisés par région et au niveau national. Le point sur cette organisation.
Publié le 20 septembre 2002
Depuis 1994 et la mise en place d'un plan de prévention national, plusieurs axes de travail ont vu le jour. Ils ont pour objectif de réduire les infections nosocomiales et la fréquence des bactéries multi-résistantes aux antibiotiques.
Publié le 20 septembre 2002
Le ministère de la Santé a mis en place des recommandations destinées aux établissements de soins afin de mieux appréhender la lutte contre les infections nosocomiales. Ainsi, quelques années après l'annonce d'un plan de lutte contre les maladies nosocomiales, des guides portant sur des aspects essentiels de l'hygiène et de l'organisation de la prévention ont été édités et diffusés aux structures de soins.
Publié le 20 septembre 2002