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Le bloc opératoire (1/3) : présentation générale et circulation

Trois directives simples entrent en compte dans la conception d'un bloc opératoire: fonctionnalité, hygiène et rentabilité. La " physiologie " et l'" anatomie " d'un bloc opératoire doivent donc suivre des concepts stricts, qui requièrent une spécificité architecturale et un fonctionnement rigoureux. Plusieurs points doivent notamment être pris en considération : les mouvements du personnel, des patients et du matériel, l'hygiène et la circulation dans le bloc opératoire. Cette dernière est, quant à elle, régie par des règles de bon sens. Des procédures et des chemins d'accès sont conçus à cet effet pour réduire les risques d'infections nosocomiales. Quatre principes sont ainsi à la base des installations actuelles.

Publié le 30 septembre 2002 à 11h25

Sommaire

Le bloc opératoire est, par définition, le lieu central d'un hôpital où l'on prépare et pratique une intervention chirurgicale. Endroit très protégé, régi par des règles strictes d'hygiène, de sécurité et d'architecture, le bloc est un espace clos qui doit être totalement indépendant du reste de l'hôpital. Cependant son implantation au cœur de l'hôpital doit tenir compte de ses relations avec le service des urgences, le département d'anesthésie-réanimation, la réanimation, les laboratoires et l'imagerie, la banque du sang, la stérilisation et les services hospitaliers.
Publié le 30 septembre 2002
Le concept de la salle d'opération a fortement évolué depuis 1900, où une salle d'opération était dédiée à un professeur pour une chirurgie bien précise. Chaque service avait sa propre structure opératoire. Le principe du bloc a été créé pour réduire les risques d'infections, en intégrant au sein d'une même structure des salles satellites : une ou plusieurs salles d'opération, salle de réveil, salle de repos des praticiens, salle de stockage, couloir de circulation et des variantes suivant les établissements, avec salle d'induction et salle de conditionnement.
Publié le 30 septembre 2002
Au cours des différentes étapes du circuit de l'intervention chirurgicale (passage de la chambre d'hospitalisation au bloc opératoire, installation en salle d'induction, intervention en salle d'opérations, transfert en salle de réveil, retour en chambre d'hospitalisation) le patient est amené à côtoyer différentes équipes.
Publié le 30 septembre 2002
Cette méthode adoptée dans les années 60 est constituée d'un couloir propre et d'un couloir sale, autour de la salle d'opérations. Le sale est ainsi isolé entre son couloir et la salle d'évacuation du matériel et ne rentre pas en contact avec le circuit propre. Le bloc opératoire est alors divisé en quatre zones et plusieurs degrés d'asepsie : Sas entrée/sortie, circulation propre/induction patient/local stockage, salle d'opération et local stérile, circulation sale.
Publié le 30 septembre 2002
Suite à l'observation des flux du personnel soignant, une solution dite couloir unique a été mise au point. Difficiles à appréhender par le fait que le propre et le sale se croisent dans une même pièce, les différentes solutions proposées ont fait néanmoins apparaître des dysfonctionnements importants dans les flux de personnel et dans la contamination des couloirs propre et sale. Des solutions techniques de transport et d'emballage des déchets à éliminer et du matériel à re-stériliser, a amené les concepteurs et utilisateurs à cette solution.
Publié le 30 septembre 2002
Le principe de circulation en salle d'opération est basé sur un sens unique de circulation pour les patients, le personnel et les matériels. On double toutes les salles : salle de stockage, personnel, patients, ce qui représente 4 à 6 salles annexes à la salle d'opération. Ce procédé permet que les matériels propres et sales ne se croisent pas, que le patient et le personnel ne retournent pas dans le couloir propre après une intervention.
Publié le 30 septembre 2002