CMU : une meilleure prise en charge de la précarité
La mise en place de la couverture maladie universelle (CMU), depuis le 1er janvier 2000 a eu plus de répercussions sur la médecine de ville que sur l'hôpital. Notamment parce que bien des établissements avaient pris les devants en organisant d'une manière ou d'une autre l'accueil des personnes en grande difficulté sociale. L'accès aux soins hospitaliers des patients en situation de précarité s'est cependant notablement amélioré, même si certains en restent toujours exclus.
Selon une étude réalisée par deux directeurs d'hôpital stagiaires, la CMU n'a pas eu d'effets spectaculaires sur la prise en charge des patients en difficulté sociale. Notamment parce que nombre d'établissements s'y étaient déjà attelés.
Les bénéficiaires de la CMU ont des dépenses de soins hospitaliers plus élevées que les assurés du régime général. L'hôpital semble en effet préféré aux cabinets de ville pour l'accès aux spécialistes.
Certaines personnes en grande difficulté, éligibles ou non à la couverture maladie universelle, n'ont toujours pas accès aux soins hospitaliers. Malgré la CMU.