L'affaire du sang contaminé souligne l'importance et la mise en œuvre systématique de l'hémovigilance dans les établissements de santé. Cette vigilance sanitaire est l'une des plus structurées et des plus opérationnelles et ne cesse d'améliorer la qualité du processus transfusionnel.
L'hémovigilance est l'une des vigilances sanitaires les plus sécurisées, tant son non-respect peut être lourd de conséquences et peut entraîner de graves crises de santé publique. Ainsi, le circuit de signalement des événements indésirables est bien rôdé et ne supporte aucun dérapage.
Les résultats de l'accréditation des établissements de santé par l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (Anaes) l'attestent : l'hémovigilance est la vigilance sanitaire la plus structurée et opérationnelle.
La garantie de l'hémovigilance dans les établissements de santé passe par l'implication des différents acteurs du système de santé, aux côtés du correspondant d'hémovigilance, dans le fonctionnement du circuit de signalement.
Les événements qui ont bouleversé le secteur de la Santé publique dans les années 1990, la crise du sang contaminé en l'occurrence, ont poussé l'Etat à amorcer des réformes en créant des agences techniques chargées de renforcer et de coordonner la veille dans le domaine, ainsi que les fonctions de contrôle et d'alerte qui y sont associées.