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Pratique médicale et identité culturelle : deux notions qui peuvent s’accorder
L’identité culturelle du patient ou du praticien ne doit pas entraver l’acte de soins ou l’organisation du service hospitalier : ce principe a été rappelé par la circulaire du 2 février 2005 sur la laïcité à l’hôpital. Un principe simple parfois difficile à appliquer. Pourtant, ce n’est pas faute, pour l’établissement, de faire des progrès en la matière !
Publié le 17 janvier 2006 à 06h43
Sommaire
La diversité culturelle rend parfois complexes les relations entre le médecin et son patient. Un rapport du conseil national de l’Ordre des médecins « Pratique médicale et identité culturelle », présenté en juin 2005, s’est penché sur ces problèmes : il ouvre des pistes de réflexion et rappelle certaines valeurs fondamentales. Le Dr Xavier Deau, son rapporteur, revient avec Hospimedia sur cette question.
Différences culturelles et linguistiques, pratiques religieuses et divergences politiques se multiplient dans notre société, ne simplifiant pas le rapport entre le médecin et son patient. A l’hôpital, les questions qui reviennent le plus souvent tournent autour des femmes, de l'alimentation et des rites funéraires. Pour un meilleur accueil et faciliter le dialogue, l’infrastructure hospitalière a réalisé de nombreux progrès.
Outre les patients, les médecins exerçant en France peuvent être d’origines culturelles différentes. Environ 6000 médecins à diplômes étrangers hors Union européenne travaillent ainsi dans les hôpitaux français. A travail égal et compétences égales, ils revendiquent depuis plusieurs mois les mêmes droits que leurs confrères français.