Nombreux sont les acteurs impliqués dans le projet de mise en place du dossier médical personnel (DMP) : usagers, professionnels de santé et établissements de soins, pouvoirs publics et industriels. Si tous s’accordent sur la nécessité d’instaurer un tel dossier, chacun affiche un positionnement différent quant au contenu, aux moyens ou au calendrier de déploiement du DMP. Retour sur les grandes étapes d’un projet ambitieux, dont les expérimentations viennent de débuter.
La question n’est pas de savoir si le DMP existera mais bien de déterminer de quelle manière, avec quels outils et selon quel calendrier. Si le pilotage du projet a connu quelques déboires, la détermination des pouvoirs publics reste intacte.
La semaine dernière, les hébergeurs de données ont obtenu le feu vert pour débuter les expérimentations sur le DMP sur les 17 sites pilotes pré-sélectionnés. Ces tests auront une double retombée : permettre une appropriation de l’outil par les différents acteurs et concevoir l’ordonnancement des systèmes d’information de santé autour du DMP.
Depuis son lancement en 2004, le chantier du DMP avance doucettement. Mais l’objectif de généralisation, désormais confirmé par le ministre de la Santé pour juillet 2007, marque un coup d’accélérateur dans le projet. Conséquence : la tension monte entre les protagonistes.