Le drame de Pau a accéléré la mise en place d’une réelle politique de santé mentale sur le territoire national. Un plan Psychiatrie et santé mentale, dont les premières actions commencent à se faire sentir, a été érigé pour quatre ans. D’autres pistes de réflexions sont également ouvertes pour améliorer l’accueil et la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux.
La coordination du plan Psychiatrie et santé mentale est assurée par un comité technique national de suivi qui s’appuie sur un réseau de correspondants régionaux au sein des DRASS et ARH. Parallèlement, la concertation est garantie par l’Instance nationale de concertation et les commissions régionales de concertation en santé mentale. Tous seront présents le 6 juillet prochain pour la présentation du premier bilan du plan. Bilan jugé positif par le président du comité technique national de suivi, Alain Lopez.
Si le plan Psychiatrie et santé mentale a été figé en avril 2005 pour quatre ans, il n’interdit pas l’étude par le gouvernement d’autres sujets, comme la révision de la loi de 1990 sur l’hospitalisation des malades mentaux ou le traitement des personnes dangereuses atteintes de troubles mentaux.
Trois tableaux de bord permettent de suivre la mise en œuvre du plan Psychiatrie et santé mentale. Le premier surveille la mise en place effective des actions, le deuxième mesure leur impact par rapport aux objectifs prévues, et le troisième assure le suivi financier du plan. Explications avec le président du comité technique national de suivi du plan, Alain Lopez.