La loi bioéthique du 6 août 2004 prévoit que tous les établissements de santé, qu’ils soient autorisés ou non, participent à l’activité de prélèvement d’organes et de tissus. L’Agence de biomédecine lance donc officiellement l’offensive sur l’hôpital. En plus du renforcement des campagnes d’information nationales, elle propose désormais aux personnels de santé un panel d’outils, de méthodes et de démarches (formation, base de données, auto-évaluation…) leur permettant d’améliorer le recensement des donneurs potentiels, l’accueil des familles et le prélèvement des cellules, tissus et organes.
L’Agence de biomédecine poursuit dans la voie de la communication pour soutenir le développement de l’activité de greffe. Elle insiste également sur le volet recensement et prélèvement : deux axes directement liés aux activités des professionnels de santé à l’hôpital. L’Agence de biomédecine lance en effet une offensive sur les acteurs hospitaliers pour renforcer l’accès à la greffe.
Différents groupes de travail ont été missionnés par l’Agence de biomédecine en vue de renforcer l’activité de greffe. Un groupe évalue par exemple la place des SAMU et urgentistes dans le recensement des donneurs potentiels. Un autre étudie les moyens d’optimiser l’entretien avec les proches pour identifier la position du patient face au don d’organes et ainsi augmenter le nombre de prélèvements. Un autre encore travaille à actualiser les textes réglementaires afin d’obtenir une meilleure reconnaissance de l’activité, etc.
L’Agence de biomédecine évalue l’activité des unités fonctionnelles de coordinations hospitalières de prélèvement et de greffe afin d’optimiser leurs résultats et de valoriser leur activité. Elle élabore dans ce but différents outils (session de formation, base de données…) qui concourent à une meilleure reconnaissance et professionnalisation de l’activité.