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dossier
Plan Périnatalité 2005-2007
L’exemple des sages-femmes révèle l’ampleur de la tâche restante
Le plan Périnatalité 2005-2007 défend une reconnaissance des professionnels de la santé passant, entre autres, par une valorisation des compétences. Un premier bilan du plan révèle un réel investissement du gouvernement dans cette voie. Néanmoins, les nombreuses discussions et réflexions ouvertes encore en cours démontrent l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir, notamment pour la profession de sage-femme, qui, malgré un élargissement de ses compétences, est en mal de reconnaissance.
Publié le 22 février 2007 à 07h40
Sommaire
Globalement, le plan Périnatalité 2005-2007 fait l’objet d’une mise en œuvre effective. Les crédits alloués, à savoir 370 millions d’euros, ont été investis et les postes prévus ouverts. Recommandations, circulaires et décrets ont été publiés pour une meilleure prise en charge de la grossesse. Et de nombreuses réflexions sont engagées. Mais le conseil national de la naissance a encore une lourde tâche à accomplir.
Le numerus clausus est insuffisant pour faire face aux besoins et la tarification à l’activité représente un obstacle au recentrage du métier de sage-femme sur la physiologie. Mais devant la difficulté, la profession s’organise et s’introduit dans les discussions. Elle affiche désormais clairement ses revendications (nomenclature, statut, formation…) pour revaloriser son activité.
Reconnu à un niveau bac+3, le cursus des étudiantes sages-femmes requiert pourtant cinq années d’études, dont la première est réalisée en commun avec les étudiants de médecine et les quatre suivantes effectuées dans une école dédiée. Le diplôme ne fournit par ailleurs ni équivalence universitaire ni reconnaissance européenne. La réforme des études médicales et leur adaptation au cursus européen LMD représente donc une étape importante vers la reconnaissance de la profession.