Respirer un air pur pendant les travaux hospitaliers
Les travaux de rénovation ou de conception de nouveaux bâtiments hospitaliers peuvent avoir des conséquences infectieuses néfastes pour les patients, par les poussières qu’ils engendrent. Ingénieurs et hygiénistes doivent donc associer leurs connaissances mutuelles de l’établissement et connaître les contraintes de chacun pour une maîtrise de la qualité de l’air à l’hôpital.
L’hygiéniste hospitalier joue un rôle primordial dans la gestion du risque infectieux à l’hôpital. Souvent, il est consulté trop tard dans le cadre des opérations de construction-rénovation du parc hospitalier. Pourtant, sa fonction de conseiller et expert du risque infectieux (lié au soin et à l’environnement) apporterait de précieuses informations pour la sécurité des personnels et des patients.
Dans sa phase d’exploitation, la maîtrise de la qualité de l’air repose sur une démarche d’analyse des risques et s’appuie sur un plan de travail, de maintenance et de vigilance construit par le CLIN. Mais à l’heure de la rénovation du parc hospitalier, il est important de prévoir à l’avance les mesures de sécurité de qualité de l’air. De même pendant, la phase de travaux, il est important de maîtriser cette source de contamination aéroportée.
Préférant des éléments plus concrets et palpables comme l’eau et les surfaces, l’air, non visible, était auparavant le parent pauvre de la démarche qualité hospitalière. Aujourd’hui, l’air a retrouvé une bonne cote de popularité. Des moyens sont désormais débloqués pour en maîtriser la qualité et les entreprises rivalisent d’innovations technologiques. Zoom sur la technologie plasma de la société AirInSpace.