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Avoir un médecin à bord est une des conditions de réussite des start-up santé
dossier
Etablissements de soins et pôles de compétitivité
La renaissance progressive d’une dynamique d’innovation en santé
La troisième édition du forum des pôles de compétitivité s’est tenue le 9 novembre à Sophia-Antipolis et, le 15 novembre, les pouvoirs publics ont annoncé le nom du consortium chargé de leur évaluation (Boston Consulting Group/CM International). Parce qu’ils ont un rôle à jouer en tant qu’acteurs de la recherche et du développement (R&D), notamment en recherche clinique, les établissements de santé (CHU, CLCC…) participent à cette mise en réseau des partenaires de l’innovation. Mais quel est leur rôle réel dans ces pôles de compétitivité ?
Publié le 20 novembre 2007 à 06h24
Sommaire
Parmi les 71 pôles de compétitivité labellisés par le ministère des Finances, huit pôles sont dédiés au secteur de la santé et des biotechnologies. Trois d'entre eux présentent une envergure mondiale. Leur objectif : renforcer les synergies de tous bords au profit de l’innovation médicale et thérapeutique.
Chacun y gagne à s’impliquer dans les pôles de compétitivité, y compris les établissements de soins. La mise en place de ces structures crée effectivement une dynamique autour de l’innovation, qui contribue à identifier une région et des acteurs comme sources de compétences dans des disciplines données. La recherche clinique hospitalière offre en particulier des ressources considérables à ces projets collaboratifs.
Start-up, PME et grandes entreprises côtoient les acteurs scientifiques académiques et hospitaliers au sein du pôle de compétitivité mondial LyonBiopôle. Les CHU de Lyon et de Grenoble participent bien évidemment à ce centre d’excellence tout comme le cancéropôle CLARA ou le centre Léon Bérard. Zoom sur leur implication dans les projets et leur pilotage avec Bernard Mandrand, directeur scientifique du pôle.