Le b.a.-ba pour ne pas rater son entrée aux urgences
Quels éléments de réflexion un hôpital se doit-il d'avoir en tête quand il décide de rénover, voire reconstruire son Service d'accueil des urgences (SAU) ? À travers quelques cas d'école aujourd'hui achevés ou en cours de mise en œuvre, petit tour d'horizon de ces clés à ne pas oublier.
Le nouveau SAU d'Édouard Herriot (HCL) sera, ancien oblige, certainement à l'étroit. Celui de la Timone (AP-HM), grisé par le neuf, s'annonce démesuré. Une activité en plein boom, des phases projets qui s'éternisent... Difficile de s'assurer qu'un service d'urgences tienne encore la route à son ouverture.
Pour atténuer confusion et fourmillement, une distinction des flux patient/soignant et patient/patient est cruciale au bon fonctionnement d'un SAU. Une réflexion médicale à souder au projet architectural, comme se doit de l'être l'approche modulaire et collaborative d'un service d'urgences.
Sur 2013-2015, le CHRU de Lille engage 15 millions d'euros dans la reconfiguration complète de son SAU. Une "porte unique de l'urgence" va voir le jour mêlant, en un ensemble architectural rapproché, l'ensemble des composantes de la médecine de l'aigu. Décryptage avec le Dr Patrick Goldstein.