La France progresse lentement sur les questions de bioéthique
Ce qui touche à l'humain fait toujours débat. Fin de vie, génétique humaine, recherche sur l'embryon... Les experts (scientifiques, philosophes, etc.) remettent régulièrement des avis sur ces questions de société. Des positions ouvertes, qui n'atténuent pas les divisions dans les rangs du Parlement.
Les positions ouvertes des instances de réflexion éthiques sur les notions liées à l'humain n'apaisent pas les débats passionnés. Elles aident cependant à guider la structuration du système, dont le maillage se resserre progressivement. C'est par exemple le cas de la génétique humaine.
Les scientifiques ne sauraient se contenter du bilan positif de la recherche sur l'embryon conduite en France depuis plusieurs années. Ils déplorent en effet de nombreuses contraintes. D'où ces demandes régulières de révisions législatives aux débats très animés.
La genèse et la segmentation du droit de la bioéthique, branche récente du droit, sont présentées par Bérengère Legros dans son récent ouvrage "Droit de la bioéthique". En quatre questions, cette universitaire experte expose son ressenti sur les évolutions, les tendances voire pressions en la matière.