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L'offre de soins géronto-psychiatrique, à fort potentiel, apparaît largement perfectible
La géronto-psychiatrie, amenée à se développer de façon importante dans un contexte démographique vieillissant, ne dispose pas encore à ce jour d'une offre de soins harmonisée sur les territoires. La cession des lits spécialisés a par ailleurs participé ces derniers mois aux stratégies de recomposition des parcs de cliniques de la part de plusieurs grands groupes privés.
Publié le 4 février 2014 à 16h53
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À parcourir les différents PRS, l'on observe des constantes dans les besoins en offre psychiatrique dans les filières de prise en charge des personnes âgées. Hôpitaux de jour, équipes mobiles, lits dédiés, Ehpad spécialisés, prises en charge innovantes... les pistes sont nombreuses mais la graduation de l'offre semble territorialement encore trop disparate.
Plusieurs rachats et cessions d'établissements privés lucratifs en géronto-psychiatrie ont rythmé la chronique économique ces derniers mois. Au gré des stratégies, le recentrage de grands groupes sur leurs actifs dominants dessine la tendance d'une spécialisation accrue. A contrario, la diversification de l'offre donne des opportunités à d'autres.
"Sans présence psychologue suffisante, c'est 50% du soin et du besoin qui n'est pas assuré en Ehpad"
Louis Ploton est psychiatre, professeur émérite de gérontologie à l’université Lyon-2. Il s’est attaché depuis 30 ans à développer des modalités thérapeutiques individuelles, groupales et institutionnelles en direction des malades d’Alzheimer, avec des observations cliniques portant sur leur fonctionnement psycho-affectif et leurs modes de communication.