Diriger une clinique exige des compétences, non un parcours
L'hospitalisation privée évolue vite et non sans impact sur les directeurs et cadres d'établissements. Face à des exigences professionnelles croissantes, les grands groupes adaptent recrutement et formation, et les diplômes se renforcent. Pour autant, diriger une clinique n'implique pas nécessairement un parcours tracé en management en santé.
Les grands groupes de l'hospitalisation privée développent des programmes de recrutement et de formation de plus en plus élaborés pour leurs directeurs d'établissement. Ceux-ci doivent faire face à des contraintes réglementaires, managériales, financières et de résultat de plus en plus forte.
Nancy Sol est directrice du Centre d'études supérieures en économie et gestion hospitalière (Cesegh), qui forme depuis 1989 des directeurs et futurs directeurs de cliniques. Elle constate une évolution des profils des étudiants, de leurs ambitions et des débouchés.
Trois anciennes soignantes de l'hôpital public devenues directrices de cliniques nous donnent leurs ressentis sur les différences entre secteur public et privé. Elles s'expriment également sur les avantages et inconvénients à avoir un profil issu des soins et non du management pour diriger un établissement privé.