La pandémie de Covid-19 aura marqué à jamais les établissements de santé et médico-sociaux
17 mars 2020. La France s'apprête à entrer en confinement pour tenter de faire face à la déferlante épidémique de Covid-19. Cinq ans après, les professionnels de santé restent profondément marqués. Les établissements sanitaires et médico-sociaux s'estiment mieux armés en cas de nouvelle crise sanitaire, épaulés par une surveillance nationale.
La Direction générale de la santé aura vu son rôle conforté au sortir du Covid. Avec le centre de crises sanitaires, elle consolide les capacités d'anticipation et de préparation. Elle se dote surtout de la capacité de gérer plusieurs crises de front.
Sur 2019-2023, le sous-recours aux soins a été évalué à 3,5 millions de séjours. Les années postcrise passant, ce lourd bilan sanitaire de la dette Covid s'estompe peu à peu. Mais l'embellie retrouvée sur l'activité hospitalière reste disparate.
Si les appels en ce sens se font pressants depuis quatre ans et que personne semble d'apparence s'y opposer, force est de constater qu'il n'y a pas de 17 mars au calendrier mémoriel national. Un nouveau texte parlementaire relance le débat.
Cinq ans qu'elle se bat pour faire de chaque 17 mars la journée mémorielle de la crise sanitaire. À la tête de l'Institut Covid-19 Ad Memoriam, Laëtitia Atlani-Duault sort un album de famille collectif remémorant des récits de vie de la pandémie.
Le sujet est un héritage direct de la pandémie. Claude Jeandel annonce la possible actualisation de la circulaire de structuration territoriale de la prise en charge des patients âgés via le développement de filières gériatriques hospitalières.
La crise Covid a dynamisé les outils Santé BD et Handiconnect, destinés à faciliter l'accès aux soins des personnes handicapées. Les pouvoirs publics et les établissements de santé ont pris conscience de l'importance d'une communication adaptée.