Accès aux soins

Dépourvus de certains outils de diagnostic et de traitement des cancers voire d'oncologues, des territoires d'outre-mer sont en difficulté pour prendre en charge leurs patients. Les partenariats avec des centres de lutte contre le cancer en métropole démontrent leur intérêt, avec pour objectif premier de soigner les patients sur leur lieu de vie.

Cet été, près de 12% des services d'urgences ont bénéficié d'un accès régulé préalable par le Samu. Le bilan final dressé par Samu-Urgences de France amène le syndicat à réclamer le maintien de ce dispositif "partout où une organisation normale ne peut pas être proposée". L'idéal serait même de le généraliser pour limiter les passages inutiles.

Temps fort de l'année pour débattre sur les enjeux sanitaires et médico-sociaux, l'examen du PLFSS 2023 se précise en terme de calendrier. La députée Stéphanie Rist (Renaissance, Loiret), en charge du rapport général sur le texte au nom de la commission des affaires sociales, évoque pour Hospimedia certaines perspectives du débat qui va s'ouvrir.

Après un été passé sur la corde raide, les responsables hospitaliers présents au congrès du SMPS ont plaidé pour davantage de territorialité et surtout d'opposabilité afin d'obliger au respect d'un certain nombre de missions de service public.

L'étude annuelle de la Drees sur les dépenses de santé est parue. Elle détaille d'importantes augmentations, parfois liées à un rattrapage après une année de restrictions.

À l'interface entre la médecine générale et les services d'urgences, les centres de soins non programmés revendiquent une place à part dans le parcours de soins. Au cœur de l'été, ils se sont organisés en fédération pour faire entendre leur voix. Sa présidente, la Dr Maeva Delaveau, les voient comme un élément moteur du renouveau des urgences.

Achevés fin 2020, les nouveaux locaux du site de Chalon-sur-Saône de l'Institut de cancérologie de Bourgogne sont inaugurés ce 15 septembre. Ils ont permis depuis de faire évoluer le plateau technique avec l'acquisition récente de deux accélérateurs.

Reprenant la mesure n° 16 de la mission flash sur les urgences, l'ARS Nouvelle-Aquitaine a expérimenté cet été le déploiement de professionnels de santé libéraux pour répondre aux besoins en soins non programmés. L'agence compte étendre cette mesure.

À l'occasion de sa conférence de rentrée annuelle, la direction du CHU de Bordeaux a présenté un bilan de l'été plutôt positif, malgré les mesures de régulation imposées pour l'accès aux urgences de Pellegrin depuis mai.

Des "médecins volants" qui, une semaine de leur temps, daignent quitter leur cabinet voire leur hôpital pour vivre "une expérience de la ruralité en liberté" et y pratiquer la médecine générale. C'est l'objectif de l'association Médecins solidaires.