Gestion des risques

Une trop forte demande combinée à un manque de doses. Les Hauts-de-France doivent décaler les rendez-vous pris ces prochains jours pour une primo-injection en février, voire mars. Une situation qui concerne aussi d'autres centres régionaux.

La prise en charge d'un patient porteur d'un variant du Sars-Cov-2 reste identique selon la Société française d'hygiène hospitalière. Elle met néanmoins en garde sur les clusters rapidement extensifs potentiellement liés à un variant.

Les variants du Sars-Cov-2 inquiètent alors que la courbe des contaminations commence à remonter. De nouveaux tests seront bientôt en mesure de détecter la contamination par ces variants. La stratégie vaccinale progresse quant à elle avec pour objectif de vacciner tous les Français d'ici le mois d'août.

Une sous-déclaration d'ensemble, doublée de très fortes disparités selon les établissements et de retards à rallonge dans la transmission des analyses... L'AP-HP peine à accroître ses signalements d'événements indésirables graves (EIG).

Le Gouvernement défend depuis plusieurs semaines la stratégie vaccinale par priorisation pour faire face aux doutes. Le Premier ministre s'explique devant les parlementaires. L'agence du médicament propose aussi un point d'étape.

Ce 20 janvier, la Conférence des doyens des facultés de médecine tenait sa conférence de rentrée. Dans le contexte de crise sanitaire, la santé mentale des étudiants était au cœur de la discussion. Plusieurs mesures sont envisagées. Un numéro d'écoute sera notamment mis en place dès février. Les réformes, quant à elles, suivent leur cours.

Avec les nouveaux variants du Sars-Cov-2, le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy s'attend à une aggravation de l'épidémie, qui pourrait conduire à une troisième vague et au masque FFP2 obligatoire pour tous les soignants.

Entre le 13 et le 15 janvier, les Ehpad du centre hospitalier de Roubaix ont engagé la première phase de vaccination contre le Covid-19. Vaste plan d'information à l'appui, la direction espère convaincre de l'utilité du vaccin et enfin retrouver un semblant de normalité.

Face aux variants anglais, sud-africain ou brésilien, chaque minute compte dans leur repérage pour retarder toute nouvelle flambée épidémique. Pour ne pas passer à côté de ce risque, l'ARS francilienne y dédie des enquêteurs spécialement formés.