Gestion des risques

L'entraide inter-Samu s'organise en Pays de la Loire en cas d'incapacité opérationnelle

Les cinq Samu ligériens, en particulier ceux de Loire-Atlantique et de Vendée, ont construit une procédure de suppléance entre service aidé et Samu de recours pour pallier des difficultés opérationnelles, qu'elles soient subites ou anticipées.

L'indicateur "lit brancard estimé" matérialise la surcharge des services d'urgences

En Grand-Est, l'observatoire régional des urgences a développé un indicateur pour mesurer chaque jour le nombre de patients ayant passé la nuit sur un brancard. Un outil scientifiquement fiable et automatisable pour enfin éveiller les consciences.

Le sort du SI-Samu sera scellé après l'essai d'une version 2 du bandeau de communication

En juin 2025, l'Yonne et le Tarn testeront une version 2 du bandeau de communication SI-Samu. Objectif : accélérer le déploiement et maîtriser les coûts. Le ministre de la Santé s'appuiera dessus pour décider durant l'été de l'issue du programme.

Trop long, trop cher… Depuis son lancement en 2017, le bandeau de communication du programme SI-Samu n'a été déployé que dans une douzaine de Samu. L'objectif de la V2 est de doubler le rythme, et ceci à moindre coût. (Jessica Bordeau/Image point FR/BSIP)

L'expérimentation d'une plateforme de débruitage commune secours-urgence se précise

Courant 2025, l'expérimentation prévue à l'article 46 de la loi du 25 novembre 2021, dite loi Matras, qui vise à consolider le modèle de sécurité civile, devrait se lancer pour deux ans. Elle consiste à tester en Auvergne-Rhône-Alpes trois modalités différentes de réception et traitement des appels de secours et d'urgence par le biais d'une plateforme de débruitage supradépartementale pour "filtrer, orienter et prioriser", comme rappelé le 10 décembre à Paris par Samu-Urgences de France lors de …

Des recommandations nationales visent à améliorer les urgences après un décès à Hyères

Après le décès d'un jeune patient en 2023 aux urgences du CH d'Hyères, l'Inspection générale des affaires sociales formule une série de recommandations locales et nationales. Accélérer le déploiement d'une grille de triage unique est par exemple préconisé, tout comme améliorer l'accueil des accompagnants dans les services d'urgence.

Un appel à accélérer le déploiement national d'une grille de triage unique pour les services d'urgence est lancé par l'Inspection générale des affaires sociales. (Caroline Cordier/Hospimedia)

L'hémovigilance manque de bras à l'AP-HP pour couvrir tous les besoins

L'AP-HP a défini trois priorités ces prochains mois en hémovigilance : la transfusion en pédiatrie, la pertinence des prescriptions et la gestion des états réfractaires aux transfusions de plaquettes. La pénurie de correspondants complique la tâche.

L'Académie de médecine met en garde contre l'ostéopathie crânienne du nourrisson

La publicité en faveur de la prise en charge des nouveau-nés par un ostéopathe tend à se démocratiser dans les maternités. Une situation contre laquelle l'Académie de médecine se positionne, avec l'approbation des masseurs-kinésithérapeutes.

Le CHU d'Angers déprogramme des chirurgies face à la grève des agents de stérilisation

Les prises en charge non urgentes au bloc opératoire sont déprogrammées les 5, 6 et 9 décembre au CHU d'Angers. Ce report d'activité intervient dans le contexte d'une activité dense des équipes de stérilisation et trois jours de grève en novembre.

L'agence du médicament décale la mise en œuvre de l'ordonnance sécurisée pour les opioïdes

Des mesures ont été annoncées pour prévenir les abus et la dépendance aux opioïdes mais leur mise en œuvre est finalement retardée. Un délai supplémentaire demandé par les acteurs des structures douleur chronique.

L'agence du médicament punit trois entreprises vantant un traitement illégal du cancer

Sur son site Internet, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) diffuse trois décisions de police sanitaire à l'encontre d'autant d'entreprises pharmaceutiques étrangères. Elles sont sanctionnées pour leur promotion de thérapies cellulaires dendritiques non autorisées en France pour traiter, par immunothérapie, un cancer. "Nous prenons donc des décisions de police sanitaire à l'encontre des sociétés concernées, notamment pour suspendre la promotion illégale de…