Professionnels de santé

À l'heure de leur choix, les candidats à l'internat de médecine, méconnaissant la gériatrie, bouderaient la spécialité. Gaëtan Gavazzi, président du Collège national des enseignants en gériatrie, évoque avec Hospimedia différentes pistes d'amélioration possibles pour changer la donne.

Une enquête est ouverte. Le corps d'un homme en décomposition a été retrouvé à l'hôpital de la Conception de l'AP-HM le 4 septembre. Il s'agirait de celui d'un patient porté disparu depuis le 19 août.

Dans son dernier rapport d'activité, l'ACPPA évoque ses expérimentations d'infirmier de nuit et son futur centre de services partagés dédiés aux responsables des pôles hébergement. Pierre-Yves Guiavarch et Catherine Alvan présentent ces initiatives.

Les Hauts-de-France ont ouvert à Lille ce 5 septembre la première étape du tour de France de la e-santé. La plateforme Predice, qui proposera un bouquet de services, y a été présentée en exemple.

Le premier état des lieux de l'accouchement à domicile souligne des liens inégaux selon les professionnels entre sages-femmes et établissements de santé. Un manque de coordination qui ne facilite pas le climat de travail.

Partant du constat que la coordination des services de soins infirmiers et de ceux de l'aide à domicile pouvait être assurée par une expérimentation, Pyrène Plus a demandé et obtenu sa prorogation. Faute pour le moment de la pérenniser.

Le Groupe insuffisance cardiaque et cardiomyopathies de la Société française de cardiologie plaide depuis plusieurs années pour la mise en place d'une filière de soins dédiée au patient insuffisant cardiaque. Le combat continue en cette rentrée.

Un arrêté paru au Journal officiel ce 4 septembre estime le nombre de poste d'internes à former en médecine, par spécialité et par CHU pour la période 2020-2023. Des ajustements sont aussi fixés pour la rentrée 2019.

La troisième étude du think tank Matières grises vient d'être publiée. Cette publication sur le grand âge et le numérique soulève notamment les raisons du retard français en la matière dans le médico-social. Idées reçues, manques d'homogénéité des données et de financements freinent une transition digitale inévitable pour la pérennité du secteur.

La formation des professionnels de santé et de la petite enfance devra intégrer un axe dédié aux perturbateurs endocriniens. L'objectif est de miser sur la prévention. Les bonnes initiatives des établissements devraient aussi être mises en avant.