Psychiatrie

Près de 130 M€ pour pallier les turbulences sur les trésoreries, plus de 350 M€ pour la recherche et l'innovation, un peu moins de 150 M€ pour les soins médicaux et de réadaptation, environ 110 M€ pour la santé publique… Ce sont les principaux axes de crédits délégués cet automne par la deuxième circulaire tarifaire des établissements de santé.

La fermeture des cinq unités de proximité serait un coup dur pour les patients en psychiatrie de l'Aisne. C'est ce qu'estime la CGT de l'EPSM qui essaie de trouver des solutions pour maintenir la prise en charge et renforcer l'attractivité.

La commission des affaires sociales du Sénat a dévoilé son programme de contrôle pour 2025. Plusieurs travaux en santé et médico-social sont prévus, ciblant par exemple les études de médecine, les opiacés, le handicap ou l'aide à domicile.

L'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur finance pour 1,1 M€ quinze projets portés par des établissements de santé et médico-sociaux pour développer la télésanté. Ils concernent notamment la cancérologie, la santé mentale, le handicap et le vieillissement.

En 2023, les établissements de santé ont continué à fermer des lits de façon toujours plus marquée qu'avant la crise sanitaire (-1,3%). À l'opposé, la dynamique sur les places reste bien plus soutenue qu'avant le Covid-19 (+4,1%). Ces taux masquent surtout de profondes disparités entre les hôpitaux publics, les cliniques et le privé non lucratif.

Sur les 202,5 M€ du schéma directeur architectural commun à la modernisation et au regroupement des hôpitaux de Nanterre et Moisselles, l'ARS Île-de-France apporte 80,7 M€ d'aides à l'investissement. Elle y ajoute une aide en exploitation de 64 M€.

Le chiffrage des nouvelles mesures en psychiatrie a été finalement donné par la ministre, annonçant 100 M€ dans l'Ondam. Mais aucune précision pour l'heure sur la ventilation des crédits ni sur l'enveloppe de la grande cause en santé mentale 2025.

La fondation Bon-Sauveur a inauguré son pôle d'activités ambulatoires médico-psychologiques et d'addictologie à Lannion. Ce nouveau site permettra de faciliter l'accès aux soins et d'améliorer les conditions de travail des professionnels.

La ministre de la Santé est interpellée par une dizaine de présidents de conseil de surveillance d'EPSM sur "l'absolue nécessité" d'agir en faveur de la psychiatrie publique et sur des atteintes à la sectorisation face au manque de lits et places.

Alors que la santé mentale doit être la grande cause nationale en 2025, l'Anap poursuit et renforce son accompagnement des établissements autorisés en psychiatrie. Elle publie notamment un guide de bonnes pratiques sur l'isolement-contention et met en place des appuis terrain, en particulier sur les soins non programmés et les séjours longs.