Urgences

Sous direction commune en Seine-Saint-Denis au sein du même GHT, le CHI Robert-Ballanger, le GHI du Raincy-Montfermeil et le CHI de Montreuil vont lancer "simultanément" ce premier trimestre la refonte de leurs services d'urgences.

À la présentation de ses "grandes priorités" 2020, l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur a détaillé les soutiens financiers alloués en ce début d'année aux établissements de santé. Au total, les crédits atteignent 65 M€ dont 46,5 M€ d'aides en trésorerie.

Faute d'effectifs de psychiatres disponibles, dix lits d'urgence psychiatrique à Avignon étaient fermés depuis des mois. Alors qu'une fermeture "définitive" était même annoncée, trois d'entre eux vont finalement rouvrir au printemps prochain.

L'agenda 2020 est chargé pour le CH de Grasse. Il s'agit notamment de poursuivre l'élaboration du projet d'établissement "Horizon 2024" et de finaliser le projet de modernisation des plateaux médico-techniques, dont les travaux seront lancés en 2021.

Avec un solde à nouveau positif en 2019 après deux ans de déficit, le CHU d'Angers se projette à dix ans dans une restructuration de grande ampleur. Objectif : regrouper sur un même secteur tous les soins critiques et les urgences adultes.

Scinder en deux la profession d'ambulancier pour y adjoindre, après une formation complémentaire, le métier de technicien ambulancier d'urgence. L'une des fédérations du secteur, la FNTAU, y voit là l'occasion de réinvestir l'urgence préhospitalière.

Au sein de la feuille de route du CH intercommunal de Fréjus-Saint-Raphaël figurent deux projets "majeurs" pour 2020 : la restructuration des urgences et le regroupement sur site unique de l'offre aux personnes âgées.

Scepticisme, colère et vigilance. Pour l'association SOS Médecins, ce triptyque résume assez bien ce qui se dégage pour l'heure des travaux préparatoires sur le futur service d'accès aux soins (Sas), qui font l'impasse sur ses effecteurs libéraux.

Interpellé au Sénat sur la fermeture des urgences à Sisteron durant la nuit, le ministère de la Santé a exposé les travaux en cours pour pallier cette situation. Celle-ci perdure depuis des mois faute d'effectifs médicaux disponibles.

ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Sdis de l'Ain et CH de Bourg-en-Bresse ont signé une convention fin décembre pour permettre l'organisation, à titre expérimental, d'une permanence d'infirmiers sapeurs-pompiers formés aux protocoles de soins d'urgences.