Urgences

L'inquiétude autour du chikungunya se porte sur les nouveau-nés à La Réunion

Généralisée à toute l'île de La Réunion, l'épidémie de chikungunya poursuit sa progression. Après une infection par le virus, "quatorze nouveau-nés ont été hospitalisés dans un service de soins intensifs pédiatriques ou de réanimation natale", rapporte ce 2 avril l'ARS dans son dernier point épidémiologique. Les deux admis en réanimation l'ont été "à la suite d'une complication neurologique (encéphalite) liée à une transmission du virus de la mère à l'enfant". Par ailleurs, douze bébés ont été "…

Les hôpitaux de Paris se dotent d'une charte sur la place des accompagnants aux urgences

Partie prenante du parcours de soins des patients aux urgences, l'accompagnant bénéficie désormais d'une charte dédiée à l'AP-HP. Le texte, qui en précise le rôle et les modalités d'accueil, pourrait faire des émules dans d'autres services.

Un nombre important d'assistants de régulation médicale pourraient ne pas être diplômés

À partir du 1er janvier 2026, tous les assistants de régulation médicale devront disposer de leur diplôme. Problème : le dispositif temporaire de formation en alternance comme la validation des acquis de l'expérience n'attirent pas les foules.

Plusieurs ARS font le constat d'un nombre encore important d'agents en fonction d'assistant de régulation médicale non diplômés au niveau des Samu, ce qui sera rigoureusement interdit début 2026. (Tremelet/Image Point FR/BSIP)

La régulation préalable et pérenne de l'accès aux urgences ne peut dépasser trois ans

Par le biais d'un arrêté paru le 27 mars au Journal officiel, le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles poursuit son encadrement réglementaire de la régulation préalable à l'accès aux urgences par le Samu. Ce texte prévaut dès lors que ce dispositif devient pérenne là où l'arrêté sorti à l'été 2024 se focalisait sur les seuls cas temporaires (lire notre article). Outre qu'une telle décision suppose que l'ARS engage une "concertation préalable" avec les représentants des…

La menace du chikungunya se précise à Mayotte avec un premier cas autochtone

La menace se précise sur l'île aux Parfums. L'ARS Mayotte a signalé le 26 mars par communiqué le déclenchement du niveau 2A du plan Orsec arboviroses* après la découverte d'un premier cas autochtone de chikungunya, à savoir une circulation virale modérée précisément autochtone. En revanche, les trois autres cas répertoriés, dont un nouveau annoncé ce même jour, sont tous importés dans ce territoire encore sous le coup du passage dévastateur du cyclone Chido mi-décembre.

Surtout, "ce début de circulation…

La démarche de prévention du risque suicidaire en Ehpad se poursuit en Hauts-de-France

L'ARS Hauts-de-France publie le rapport 2024 du fonds d'intervention régional. Service d'accès aux soins, coopération entre dispositifs d'appui à la coordination, urgences et prévention du suicide en Ehpad font partie des actions soutenues.

Une panne informatique entrave fortement l'organisation du CHU de Guadeloupe

Depuis le 20 mars, le fonctionnement du CHU de Guadeloupe est fortement perturbé en raison d'"une panne informatique majeure" liée à la défaillance d'une baie de stockage des applicatifs et des données. Cet incident d'origine technique et aucunement lié à une cyberattaque, a fait savoir l'établissement antillais dans un communiqué, l'a amené à déclencher le niveau 2 du plan blanc.

Il a ainsi été décidé une "déprogrammation ciblée de toutes les hospitalisations, interventions et examens qui sont diff…

Des essais montrent la faisabilité du transport d'échantillons biologiques par drone

Les hôpitaux qui se lancent dans le transport médical par drones mettent en place des protocoles pour valider le maintien de l'intégrité des échantillons. Ni la qualité ni la température ne semblent dégradées par rapport aux transports traditionnels.

En plus des échantillons biologiques, le GCS Sambre-Hainaut-Artois biologie envisage de diversifier le transport médical avec des médicaments, du petit matériel stérilisé, des poches de sang ou un défibrillateur pour optimiser les vols.(Perrine Debacker/Hospimedia)

Le temps d'attente aux urgences s'est fortement aggravé entre 2013 et 2023

En dix ans, c'est 45 minutes de plus sur la moitié des passages aux urgences, qui durent en moyenne désormais 2h, et 1h15 supplémentaires pour le quart des patients qui doivent prendre le plus leur mal en patience, et attendent donc dorénavant 5h30. La durée a littéralement bondi, qu'importe le diagnostic en sortie, avec de fortes disparités.

Plus le service des urgences est grand en taille, plus le temps d'attente s'allonge. La durée est de 2h pour la moitié des patients quand il n'y a que 40 passages sur la journée mais grimpe à 3h50 lorsqu'il y en a plus de 120. (Amélie Benoist/Image Point FR/BSIP)

Le fonds pour la modernisation et l'investissement en santé octroie 204 M€ de plus en 2024

Débloquée sur le tard début mars, la troisième délégation du Fmis au titre de l'année 2024 accorde 204 M€ supplémentaires aux ARS pour les aider à financer plusieurs projets immobiliers et numériques dans le sanitaire et le médico-social.