Ressources humaines

Interview

Bérénice Staedel, directrice du programme national médiateur santé-pair

"Créer un poste de médiateur santé-pair doit répondre à un besoin"

"On ne crée pas un poste de médiateur santé-pair juste parce que l'on a trouvé un bon candidat. Comme pour n'importe quel poste, on le crée parce qu'il répond à un besoin." Et dans le programme national qui les forme, dirigé par Bérénice Staedel, c'est le fait d'être recruté qui donne accès à la formation.

La réorganisation critiquée du Smur et de la régulation est nécessaire pour le CH de Laval

Après avoir affecté le médecin du Smur aux urgences la nuit, le CH de Laval étudie le déport de la régulation des urgences vers le Samu du Maine-et-Loire. La mesure inquiète les usagers et professionnels. Huit urgentistes sont sur le départ.

L'hôpital d'Eaubonne-Montmorency doit mieux évaluer les risques liés aux 12 heures

Avec près de 60% de ses personnels concernés, le groupe hospitalier Eaubonne-Montmorency a fortement généralisé le recours aux 12 heures ces dernières années. Si l'adhésion des agents est de mise, l'évaluation des risques associés reste à parfaire.

Terrains

Le médiateur santé-pair, un nouveau professionnel au service de la santé

Pour mieux accompagner ses usagers et l'équipe soignante, l'établissement public de santé mentale Lille-métropole fait appel à un médiateur santé-pair. Après dix-huit mois de formation, Nicolas Desseaux prend pleinement ses fonctions. Il utilise son expérience de la maladie et montre aux personnes accueillies "que l'on peut rebondir".

Le CH d'Angoulême mise sur l'accompagnement des paramédicaux vers le métier de cadre

Attirer les potentiels et les accompagner pour une meilleure acculturation au métier. Telle est l'ambition du CH d'Angoulême qui a mis en place une démarche pour les paramédicaux qui souhaitent évoluer. Il les épaule dans leurs premiers pas de cadre.

L'entrée de plusieurs directeurs au comité exécutif du groupe Elsan est officialisée

Le groupe d'hospitalisation privée Elsan annonce via un communiqué le 6 septembre l'arrivée de plusieurs directeurs au sein de son comité exécutif. Un nouveau directeur général délégué aux finances, directement rattaché à Sébastien Proto, président exécutif du groupe, est en effet annoncé. Trois autres entrées au comité de directeurs, rattachés à Isabelle Gagneux, directrice déléguée générale aux opérations nommée début août (lire notre article) sont aussi officialisées.

À compter du 16 septembre…

La procédure d'accès à la hors classe n'en finit pas d'exaspérer les directeurs d'hôpital

Un malaise général. Cet été, 54 directeurs d'hôpital ont été promus à la hors classe par le Centre national de gestion. Ce processus d'avancement statutaire, bridé par un taux de promotion à 32% aux multiples effets délétères, navre les syndicats.

Au grand agacement des syndicats, le stock de directeurs promouvables non promus à la hors classe ne cesse de gonfler, attisant les incompréhensions et déceptions. Ils sont 116 cette année contre 103 en 2023 et 89 en 2022. (AltoPress/PhotoAlto/BSIP)

La campagne d'attractivité médicale "Choisir psychiatrie" est renouvelée et étoffée

Visant à promouvoir la discipline auprès des futurs médecins, la grande campagne d'attractivité "Choisir psychiatrie" est relancée par les représentants des universitaires, étudiants et internes. Des futures "Nuits de la psychiatrie" sont annoncées.

Interview

Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes

"Il faut en finir avec la dichotomie entre les professions médicales et les auxiliaires"

Réélue présidente de l'ordre, Pascale Mathieu a pour cette rentrée plusieurs objectifs. L'exercice direct, le déploiement des pratiques avancées et une loi supprimant notamment le terme masseur de la dénomination ordinale sont dans son viseur. Elle veut aussi en finir avec une vision "archaïque" des professions de santé.

Crédit photo : Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes

Les instances européennes s'engagent pour l'attractivité de la profession infirmière

Dans un communiqué transmis le 2 septembre, la Commission européenne indique avoir signé un accord de contribution avec le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Europe (OMS Europe) dans le but d'aider les États membres à retenir les infirmiers dans leurs systèmes de santé et à rendre la profession plus attrayante.

L'accord, financé à hauteur de 1,3 million d'euros par le programme EU4Health, prévoit des actions dans tous les États membres de l'Union européenne sur une période…