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dossier
Décentralisation du système de santé

Prudence des professionnels face à une réforme lourde de conséquences

La région est aujourd'hui considérée comme l'échelon manquant du système de soins. Les professionnels de santé sont relativement favorables au principe de la décentralisation. Toutefois, ils restent prudents voire vigilants quant à la mise en œuvre de cette réforme. Car elle aura vraisemblablement d'importantes conséquences sur le fonctionnement du système de soins, notamment en termes de planification sanitaire, de formation professionnelle et d'investissements.

Publié le 1 décembre 2003 à 14h13

Sommaire

Des décisions au plus près de ceux qu'elles concernent, la volonté d'attribuer aux organismes les mieux désignés le pouvoir de prendre ces décisions, promouvoir l'équité et la solidarité nationale en prenant toutes les précautions et les garanties nécessaires. Voilà les objectifs du gouvernement en matière de décentralisation. En d'autres termes : il s'agit d'assurer, grâce à une gestion de proximité, un service public de meilleure qualité et moins coûteux.
Publié le 1 décembre 2003
La décentralisation d'accord, mais pas à n'importe quel prix. Les professionnels de santé sont majoritairement favorablement à cette réforme. Ils attendent beaucoup de la régionalisation, et avant tout une amélioration de leur situation. Afin de conserver leurs moyens humains et financiers, leurs avantages et améliorer leurs marges de manœuvre et, ils restent donc vigilants sur la mise en œuvre de la décentralisation.
Publié le 1 décembre 2003
Pour le moment, les établissements de soins échappent directement à la réforme de la décentralisation mais ils sont touchés par voie de conséquence. En effet, les représentants des régions devraient intégrer les ARH, participer à la planification sanitaire, financer les équipements sanitaires et contribuer à la formation professionnelle. Autant de changements qui touchent indirectement les établissements de soins.
Publié le 1 décembre 2003