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dossier
Aide médicale d’urgence et permanence des soins
Une première version de la réglementation à affiner
Le cadre réglementaire de la filière urgences, rénové par les décrets du 22 mai 2006, formalise une organisation de la prise en charge des urgences à l’échelon local au sein de l’établissement et au niveau territorial par le biais d’un réseau des urgences. Attendus, les textes instaurent des outils d’optimisation et de modernisation de la filière tels le répertoire opérationnel des ressources ou la fiche de dysfonctionnement. Mais ils restent néanmoins à affiner pour une totale transparence et une véritable coordination et coopération des différents acteurs. C’est la conclusion qui pourrait être tirée du tout premier séminaire de travail avec les SAMU organisé par la DHOS avenue de Ségur ce mercredi.
Publié le 11 mai 2007 à 10h33
Sommaire
Le 4 mai 2006, Xavier Bertrand, alors ministre de la Santé, s’était engagé à faire le point avec les principaux acteurs de l’urgence et de la permanence des soins sur la prise en charge des demandes de soins non programmées. Un peu moins d’un an plus tard, les acteurs de la permanence des soins (PDS) et de l’aide médicale d’urgence (AMU) ont enfin la cote auprès du ministère de la Santé. La DHOS organisait en effet mercredi pour la première fois un séminaire de travail avec les SAMU.
En amont du développement de la mesure 16 du plan Urgences qui prévoit l’informatisation complète des structures d’urgences, la DHOS a démontré la nécessité d’ouvrir différents chantiers afin de garantir l’interopérabilité des systèmes. Le ministère accompagnera donc les établissements dans leurs démarches de modernisation et d’informatisation des structures d’urgences.
SAMU et ARH participeront tous les deux à l’animation du réseau des urgences, mais qui le pilotera, se sont interrogés les participants au séminaire de travail organisé mercredi au ministère de la Santé ? L’élaboration et la pérennité des nouveaux outils tels le répertoire opérationnel des ressources et la fiche de dysfonctionnement sont raccrochées à cette interrogation.
Plusieurs axes de travail en 2007 pour la prise en charge des soins non programmés ont été annoncés par Annie Podeur, directrice de la DHOS, en conclusion de ce séminaire de travail avec les SAMU. Un séminaire riche en interventions, s’est-elle réjouie, mais dont la diversité des questions posées, qui traduit la disparité des situations, n’est pas pour la rassurer.