Les conditions de travail, qui se sont considérablement dégradées à l’hôpital, se répercutent sur l’image du secteur et créent une aversion contre les métiers hospitaliers, initiant un cercle vicieux néfaste pour la fonction publique hospitalière. Le gouvernement s’est donc engagé en faveur d’une politique particulière d’amélioration des conditions de travail et de meilleure articulation entre vie professionnelle et vie personnelle. L’une des principales mesures consiste à redonner un nouvel élan aux contrats locaux d’amélioration des conditions de travail (CLACT).
Les conditions de travail des actifs hospitaliers sont jugées particulièrement difficiles, notamment faute d’effectifs et de moyens suffisants dans les établissements publics de santé. Elles font donc depuis quelques temps l’objet de toutes les attentions en vue d’une amélioration.
Le ministère de la Santé a montré un regain d’intérêt pour les contrats locaux d’amélioration des conditions de travail (CLACT) en leur attribuant une enveloppe de 40 millions d’euros. Mais ces nouveaux crédits suffiront-ils à relancer une dynamique au sein des établissements publics de santé. Mode d’emploi de ces contrats.