Les syndicats hospitaliers affûtent leurs arguments en vue des élections professionnelles
Veillée d'armes syndicale dans la fonction publique hospitalière alors que se profile dans moins d'un mois, début décembre, les élections professionnelles. L'appel à participation bat son plein dans un versant qui peine à mobiliser. En vue de cette échéance, Hospimedia a choisi de donner la parole aux représentants des trois corps de direction.
Dans la fonction publique hospitalière, quels syndicats sauront tirer profit dans les urnes du climat de surchauffe quasi constant au sein des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux ? C'est un scrutin riche en tensions qui s'annonce.
Au Syncass-CFDT, Anne Meunier compte bien peser sur la DGOS pour négocier "un accord de méthode opposable" qui trace la feuille de route de la mandature et engage les pouvoirs publics. Un changement d'approche pour contrer l'amertume et la colère.
Après trois ans "éprouvants", la reconnaissance des directeurs n'a pas été à la hauteur des efforts consentis, juge le SMPS. Pour Jérôme Goeminne, le retour au sens de leurs métiers impose de valoriser les spécificités de chaque corps sans fusion.
En finir avec la "procrastination" et la "politique dilatoire". Après plusieurs initiatives "hostiles", le CH-FO attend de l'État l'ouverture immédiate de négociations pour un protocole global des trois corps de direction, insiste Didier Hoeltgen.
En quatre ans, rien n'a été fait pour remédier aux difficultés des directeurs, l'agenda social est resté "désespérément" vide, dénonce l'Ufmict-CGT. Face à cette inaction ministérielle, Thomas Deregnaucourt réclame d'urgence une "vision d'avenir".