Accès aux soins

Analyse

L'œil... du géographe

Un travail de recherche rebat les cartes en révisant à la hausse les zones sous-denses

12 millions de Français vivent en zone sous-dense. C'est le calcul de deux géographes qui utilisent une méthode basée sur les "territoires vécus". Ce travail, qui repose sur des données datant de 2015 mais qui a vocation à intégrer une mise à jour, remet en cause les notions utilisées jusqu'à présent pour définir ces zones.

À gauche, la carte des déserts médicaux suivant les bassins de vie, à droite, celle démarquée en fonction des territoires vécus. (K. Konovich et J-M. Macé)

Santé BD et Handiconnect se déploient avec succès dans le Grand-Est

L'ARS Grand-Est s'est engagée depuis décembre 2020 dans un partenariat pour la diffusion en région des outils Santé BD et Handiconnect, conçus par l'association Coactis santé. Une initiative qui pourrait essaimer dans d'autres territoires en 2023.

L'ARS Bourgogne-Franche-Comté suspend l'activité de la maternité d'Autun pour un mois

Faute de personnels en nombre suffisant, impossible pour le CH d'Autun d'assurer la permanence des soins en ce qui concerne sa maternité. L'ARS annonce sa fermeture jusqu'au 15 janvier, obligeant l'hôpital à réorienter les parturientes.

Un centre de fécondation in vitro ouvrira en janvier au CH de Saint-Nazaire

Après l'obtention d'une autorisation de l'ARS Pays de la Loire en septembre 2021, des travaux débutés avant l'été et des recrutements, le CH de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ouvrira en janvier 2023 un centre de fécondation in vitro (Fiv) au sein du service d'assistance médicale à la procréation (AMP), désormais nommé Fertiloa. "Le CH proposait déjà des prises en charge en Fiv depuis de nombreuses années dans le cadre d'un partenariat avec le centre AMP du CHU de Nantes (Loire-Atlantique)", pr…

L'hypothèse d'un site unique entre Chaumont et Langres est écartée par l'ARS Grand-Est

140 millions d'euros sont promis pour la reconstruction des hôpitaux de Chaumont et Langres dans le sud de la Haute-Marne. Le dimensionnement des projets sera travaillé début 2023, pour des ouvertures en 2028.

L'Anfipa relève le dynamisme de la pratique avancée infirmière au-delà des freins à lever

Une profession en développement qui fait preuve de dynamisme malgré les embuches. Telle est la situation décrite par l'association des infirmiers de pratique avancée. Ses représentantes font le point sur les dossiers de la rentrée.

La convention citoyenne identifie dix enjeux prioritaires de travail sur la fin de vie

La phase d'appropriation de la convention citoyenne sur la fin de vie s'achève avec l'identification des dix premiers enjeux prioritaires. Ces sujets seront travaillés dans la phase de délibération début 2023.

La crèche du centre anti-cancer de Rouen facilite l'accès aux soins

Depuis 2017, le centre Henri-Becquerel spécialisé dans la lutte contre le cancer à Rouen (Seine-Maritime), propose un accueil gratuit des enfants de patients dans sa crèche normalement réservée aux enfants des salariés. Par communiqué, la direction de l'établissement annonce l'obtention d'un financement, à hauteur de trois places, de la caisse des allocations familiales du département. Cette nouvelle offre ne se limite plus exclusivement aux patients suivis dans le centre de lutte contre le cancer…

Les urgentistes développent le concept d'unité mobile hospitalière (para)médicalisée

Obligatoirement rattachée à une structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur), l'unité mobile hospitalière (para)médicalisée participerait pleinement à la gradation de l'accès aux soins. Elle se démarquerait en cela de l'équipe paramédicale de médecine d'urgence, qui n'offre qu'une réponse dégradée en cas de fermeture d'une ligne de Smur.

Les urgentistes le reconnaissent : la plus-value médicale systématique en Smur est loin d'être toujours évidente. Dans certaines situations, les praticiens seraient parfois plus utiles au Samu ou au sein des urgences. (Pascal Bachelet/BSIP)

Des équipes de soins spécialisés en cardiologie et télémédecine sont autorisées

Pour une durée de 42 mois, des équipes de soins spécialisés en cardiologie pourront se mettre en place sur quatre régions. L'idée est de coordonner la prise en charge des acteurs de santé de pathologies cardiovasculaires. La télémédecine est privilégiée.