Déserts médicaux

Le service public de solidarité territoriale est voté par le Sénat

Le Gouvernement intègre plusieurs mesures de son pacte de lutte contre les déserts médicaux dans la proposition de loi sénatoriale soutenue par Les Républicains. Les praticiens étrangers devraient par ailleurs voir leur concours simplifié.

La solidarité territoriale voulue par le Gouvernement est adoptée par le Sénat, qui préfère un volume minimal d'actes à deux jours de présence dans une zone sous-dotée. (Garo/Phanie)

L'Académie nationale de chirurgie s'oppose à la proposition de loi Garot

Ce 28 avril, l'Académie nationale de chirurgie (ANC) a annoncé via un communiqué s'opposer à la proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux, proposée par le député socialiste de la Mayenne Guillaume Garot et adoptée en partie par l'Assemblée nationale au début du mois d'avril (lire notre dossier). Elle estime notamment que le système de santé est "à bout de souffle" et que le pays a les moyens de résoudre ces difficultés "incontestables" à travers des mesures "plus globales, structurant…

Le plan de lutte contre les déserts médicaux de François Bayrou clive le monde de la santé

Alors que le premier ministre François Bayrou a présenté le 25 avril un plan de lutte contre les déserts médicaux, le secteur de la santé reste divisé autour de ces mesures qui ne satisfont pas entièrement syndicats et collectifs.

François Bayrou a présenté le plan "de la dernière chance" pour l'accès aux soins

C'est le plan de la dernière chance avant des mesures "plus radicales". Ce 25 avril, le Premier ministre a présenté son pacte de lutte contre les déserts médicaux. La première année des études de santé doit évoluer vers un modèle national d'accès unique. Les médecins libéraux devront eux exercer deux jours par mois dans une "zone rouge".

Le Premier ministre n'exclut pas des mesures plus radicales et coercitives si ce plan ne fonctionne pas. (Capture d'écran vidéo Gouvernement)

Les jeunes généralistes participent davantage à la permanence des soins ambulatoires

97%. C'est le taux de couverture territoriale de la permanence des soins ambulatoire en 2024. L'ordre des médecins a dévoilé son état des lieux. Des tendances se confirment, comme le rajeunissement des volontaires et l'augmentation des sites dédiés.

L'état des lieux 2024 montre un rajeunissement des praticiens engagés et une couverture en hausse. (Garo/Phanie)

Les urgentistes s'indignent des propositions de l'Académie de médecine sur la formation

Dans un communiqué le 16 avril, la Société française de médecine d'urgence, Samu-Urgences de France, le Collège national des universitaires de médecine d'urgence, le Collège français de médecine d'urgence et le Conseil national des universités Santé réagissent "avec fermeté" aux préconisations formulées par l'Académie nationale de médecine concernant le nombre d'étudiants et l'exercice de la médecine d'urgence. Pour mémoire, l'académie se positionne entre autres pour une réduction de la durée des…

Le nombre de médecins en activité dépassera-t-il les besoins de santé en 2040 ? Le Conseil national de l'ordre des médecins ouvre le débat dans son atlas 2025 de la démographie médicale, qui prévoit une hausse des effectifs de 2% par an jusqu'en 2040. Il appelle à une méthodologie robuste pour apprécier les futurs besoins en formation.

Les députés se désaccordent en commission sur l'autorisation d'installation des médecins

Le principe d'une autorisation préalable à l'exercice de la médecine libérale est rejeté de justesse par les députés, après de nombreux débats en commission. La généralisation de la permanence des soins est, elle, votée.

Les syndicats de médecins sont opposés à la proposition de loi visant à mettre en place une autorisation préalable à l’installation. (Godong/BSIP)