Éthique

Le Conseil d'État se prononce en référé sur les contours de l'obstination déraisonnable

Le Conseil d'État annule une décision de limitation de soins du groupe hospitalier Nord-Essonne concernant un patient en situation de handicap. La haute juridiction précise que les risques liés aux traitements écartés n'apparaissent pas disproportionnés et ne relèvent pas d'une obstination déraisonnable.

Plusieurs décisions de l'équipe de soins ont prévu des limitations de thérapeutiques actives susceptibles d'être prodiguées au patient. (A. Noor/Image Point FR/BSIP)

L'âgisme gomme les évolutions juridiques sur l'effectivité des droits des séniors

La garantie des libertés et droits des plus anciens est aujourd'hui mieux encadrée qu'il y a douze ans. Malgré ces progrès, la Commission nationale consultative des droits de l'homme souligne dans un avis de nombreux points problématiques.

Les progrès de la médecine sont aussi responsables de nouvelles vulnérabilités

Le Comité consultatif national d'éthique propose ses réflexions sur la médecine de la complexité et de la vulnérabilité. Celle-ci doit répondre aux défis liés aux conséquences néfastes des avancées techniques et scientifiques.

La dialyse est un traitement lourd pour les patients et implique une dégradation de la qualité de vie, en raison de sa régularité, du temps consacré et des symptômes de douleur et de fatigue. (Amélie Benoist/Image point FR/BSIP)

La Cour de cassation justifie l'absence d'avocat lors de l'expertise médicale d'un prévenu

L'absence d'avocat durant les entretiens d'un mis en examen avec un médecin ou un psychologue expert ne porte pas atteinte aux droits de la défense, estime la Cour de cassation. Elle conforte le respect du secret médical en ces circonstances.

L'ordre professionnel guide les médecins sollicités dans le cadre d'une procédure pénale

Dans un rapport adopté fin 2024, l'ordre des médecins apporte des réponses aux questions fréquemment posées par ces professionnels en matière de procédure pénale. Secret médical, réquisition ou témoignage y sont abordés.

Le concours des médecins est souvent sollicité par les autorités judiciaires, ce qui suscite parmi les professionnels de nombreuses interrogations. (Voisin/Phanie)

Les psychiatres s'alarment de nouveau des amalgames entre maladie et dangerosité

En réaction aux déclarations du ministre de l'Intérieur dans le cadre de l'attentat survenu à Mulhouse, les psychiatres hospitaliers s'inquiètent une nouvelle fois des amalgames entre les maladies psychiatriques et les passages à l'acte terroriste.

L'agence du médicament dénonce des injections illégales de toxine botulinique

La pharmacovigilance conduit l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé à saisir la justice sur des pratiques illégales d'injection de toxine botulinique. Cette dernière est un médicament réservé à des professionnels de santé habilités dans certaines spécialités dont la chirurgie esthétique. L'intoxication à ce médicament, dans le cadre d'un exercice illégal de la médecine, peut provoquer une maladie neurologique, le botulisme. La vigilance de l'agence du médicament constate…

Le Gouvernement veut mobiliser plus de psychiatres pour évaluer les potentiels terroristes

Une intensification du suivi des personnes radicalisées présentant des troubles psychiatriques est annoncée. Les ministres en charge de la Santé mobilisent les ARS pour renforcer la présence de psychiatres dans les dispositifs d'évaluation actuels.

Claude Kirchner préside le Comité consultatif national d'éthique du numérique

Après avoir dirigé le comité national pilote d'éthique du numérique, Claude Kirchner est nommé, par un décret publié au Journal officiel du 26 février, président du Comité consultatif national d'éthique du numérique (CCNEN). Les vingt membres du comité seront nommés ultérieurement, également par décret. "Cette nomination s'inscrit dans l'ambition française de devenir un acteur majeur du numérique et en particulier de l'intelligence artificielle et de promouvoir une stratégie numérique française …

L'intelligence artificielle serait acceptable pour résoudre les dilemmes en réanimation

Une étude s'interroge sur le recours, pour résoudre des dilemmes moraux, à l'intelligence artificielle par les médecins intervenant dans les services de réanimation. Elle propose une approche par les émotions et leur valence positive ou négative.