Éthique

La fin de vie fera l'objet de deux projets de lois distincts

Le président de la République Emmanuel Macron annonce la scission entre les soins palliatifs et l'aide à mourir. Il promet donc deux projets de lois séparés, avec d'abord une présentation de celui sur la stratégie décennale palliative.

Les demandes d'utilisation des données de santé devraient s'appuyer sur le bénéfice-risque

Le conseil scientifique consultatif du Health data hub estime qu'il faut s'appuyer sur la balance bénéfice-risque pour autoriser ou non l'utilisation des données de santé. Il préconise la mise en place d'une grille d'évaluation.

La pédiatrie appelle à ne pas exclure les enfants de la réflexion sur l'aide à mourir

Exclure les mineurs d'une loi sur le suicide assisté ou l'euthanasie n'est pas suffisant selon la Société française de pédiatrie. Dans une lettre ouverte, elle alerte sur les effets de ce texte sur les plans de soins.

Une révision du dispositif anti-cadeaux est jugée indispensable par le Formindep

La mise en cause de la ministre de la Santé et de la Prévention Agnès Firmin-Le Bodo, qui aurait reçu des avantages sans les déclarer de la part d'un laboratoire, conduit le collectif Formindep à demander une révision du dispositif anti-cadeaux. Il souligne les carences du système, comme l'absence de procédure de contrôle des déclarations.

L'aide à mourir est aussi perçue comme un acte de soins pour des professionnels

Leur écho est moins fort, mais certaines voix de soignants se positionnent en faveur de l'aide à mourir comme acte de soins. Une parole qui entend porter de la nuance dans le débat avec la volonté ferme de ne pas entrer dans la polémique.

Les organisations soignantes contre l'aide à mourir optent pour la chaise vide

Le contenu de l'avant-projet de loi sur la fin de vie conduit les représentants des soignants à refuser l'invitation à une réunion ministérielle. Ils demandent la disjonction des soins palliatifs et de l'aide à mourir dans deux textes de loi.

Le Gouvernement envisage un "secourisme à l'envers" avec l'aide à mourir

L'avant-projet de loi sur la fin de vie du Gouvernement prévoit la présence d'un médecin ou d'un infirmier pour hâter le décès et limiter les souffrances en cas d'incident lors d'une procédure d'aide active à mourir. Ce rôle de "secourisme à l'envers" suscite, avec d'autres éléments du texte, l'indignation de la communauté soignante.

En l'état du projet de loi, les services hospitaliers ou établissements médico-sociaux dans lesquels les professionnels feront valoir leur clause de conscience spécifique devront permettre l'intervention d'un autre professionnel, afin de ne pas faire obstacle à l'accès à l'aide à mourir. (Amélie Benoist/Image point FR/BSIP)

Les détentions de longue durée majorent les problématiques de santé et d'autonomie

La contrôleuse des lieux de privation de liberté passe au crible les atteintes aux droits des détenus ayant de longues peines. Elle alerte sur les difficultés majeures d'accès aux soins et d'accompagnement du vieillissement pour cette population.

Le Gouvernement maintient l'interdiction de don du sang des transfusés

Lors de la séance de questions orales à l'Assemblée nationale le 12 décembre, le député socialiste Gérard Leseul (Seine-Maritime) interpelle le Gouvernement sur sa proposition de loi visant à autoriser le don du sang aux personnes ayant un antécédent de transfusion. Le risque nosocomial ne justifie pas une telle interdiction au regard des nombreux agents nosocomiaux dépistés. Dans sa réponse, la ministre déléguée à l'Organisation territoriale et aux Professions de santé précise qu'à ce stade l'interdictio…

Une sénatrice souhaite des durées minimales à l'hôpital pour des irresponsables pénaux

Une proposition de loi de la sénatrice centriste Nathalie Goulet prévoit que des juges peuvent fixer des durées minimales d'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie pour des personnes irresponsables pénalement ayant commis des "actes graves".