Gestion des risques

Placée en "vulnérabilité élevée" face au coronavirus, la Mayenne est sous haute surveillance. Au CH de Laval, l'activité reste très modérée et les équipes scrutent l'horizon sur fond de fatigue postcrise, de congés estivaux et de pénurie soignante.

La crise sanitaire est loin d'être terminée mais il était important pour le président de la République de mettre à l'honneur ceux qui se sont battus contre la maladie. Ce 14 juillet si particulier rendait donc hommage aux soignants et personnels ainsi qu'aux armées françaises mobilisées.

Déceler le plus tôt possible une reprise potentielle de l'épidémie à partir de différentes sources de données, simples ou sophistiquées. Telle est l'ambition du CHU bordelais, via son entrepôt des données de santé. Un projet qui sort du territoire.

L'équipe du programme Papageno travaille au déploiement national d'un dispositif pour les établissements sanitaires ou médico-sociaux confrontés à des suicides parmi les personnels. Des plans de crise pourront être préparés en amont pour limiter les conséquences délétères de tels drames au sein des structures.

Au-delà du suivi en temps réel des traces de Covid-19 dans les eaux usées du territoire, le projet de recherche Obepine permettrait de détecter et alerter rapidement sur un potentiel regain épidémique. Il bénéficie du soutien du Gouvernement.

Pour la FHF et l'AP-HP, le retour d'expérience des pompiers sur la gestion du Covid-19 s'apparente à un catalogue de "formules à l'emporte-pièce". Les sénateurs en revanche rejoignent les choix "discutables" également dénoncés par la sécurité civile.

Avec 6 cas groupés, dont un Ehpad et un Esat, la Mayenne connaît depuis dix jours une "circulation active" du coronavirus. Pour les autorités sanitaires, les taux de positivité, d'incidence et de passages aux urgences touchent le seuil d'alerte.

Les établissements et structures médico-sociaux sont soumis à l'obligation de signalement des événements indésirables associés aux soins depuis 2016. Après communication et analyse, le signalement au niveau national doit être fait dans les 3 mois.

Saisi par la direction générale de la santé pour apporter son avis sur la reprise de l'activité physique adaptée des personnes fragiles, le HCSP plébiscite largement le dispositif. Il met tout particulièrement en avant ses bénéfices.