Professionnels de santé

Près d'un cinquième des personnes accueillies dans les établissements médico-sociaux du secteur handicap sont épileptiques. Les professionnels sont parfois désemparés pour les accompagner. Des établissements et services experts peuvent les aider.

Les hospitalisations de femmes pour tentatives de suicide et automutilation continuent leur hausse, avec +3,6% entre 2022 et 2023, selon un bulletin récent de Santé publique France. L'augmentation atteint 10% en comparaison du niveau prépandémique.

Médecins, infirmiers, directeurs, cadres… La file active du centre de prévention de l'épuisement professionnel des soignants au CHU de Toulouse compte des profils variés mais confrontés à des difficultés similaires comme la charge de travail et des conflits éthiques. Fait marquant pour l'équipe du centre, la jeunesse de certains consultants.

La commission de déontologie de l'animateur social avec les personnes âgées recommande que les soignants qui accompagnent les sorties organisées en dehors de leur temps de travail soient liés avec la structure par une convention. Ce troisième avis fait suite à une requête d'un animateur concernant la couverture des agents bénévoles.

Plusieurs directeurs généraux d'ARS ont évoqué les enjeux actuels autour de la révision de la permanence des soins en établissements de santé, comme les coopérations interhospitalières et intersecteurs ou le "rééquilibrage" entre public et privé.

La proposition de loi sur la profession d'infirmier qui vise à davantage reconnaître la place de ces paramédicaux a été adoptée à l'unanimité par les sénateurs le 5 mai. Les organisations représentatives saluent à l'unisson une avancée.

L'Institut du cancer de Montpellier a dévoilé ce 9 mai le projet architectural et scientifique du futur Centre de transfert et d'innovation en oncologie. Le coût de l'opération atteint près de 7,7 millions d'euros.

Le manque de preuves scientifiques sur l'efficacité de l'ostéopathie est soulevé par la Société française de pédiatrie, pour les nourrissons, et le collectif No Fakemed, à propos des risques liés aux pseudothérapies.

Suivant le mouvement initié en mars 2024 par les députés, les sénateurs ont largement conforté voire étoffé la proposition de loi centriste qui renforce la réponse pénale en cas de violences sur les personnels des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux et professionnels de santé libéraux. Le dépôt de plainte est également facilité.