Aides-soignants

Les six structures représentatives des infirmiers ont déposé le 3 septembre un recours au Conseil d'État contre le parcours spécifique aide-soignant d'accès au diplôme d'infirmier. Elles comptent mobiliser les patients.

Les infirmiers et aides-soignants qui travaillent en horaires prolongés sont plus exposés aux risques psychologiques, plus sujets aux addictions, à la fatigue et aux erreurs. C'est ce que démontre une étude dévoilée ce 28 août.

Le CH de Saumur a constaté le malaise de ses infirmiers, éloignés des soins par des démarches administratives. Pour gagner en attractivité mais surtout soulager ses professionnels, l'hôpital a créé une équipe transversale d'opératrices des activités supports aux soins. Un nouveau métier qui redonne aussi des perspectives aux aides-soignants.

Financement, sélection, contenu… Tandis qu'une partie de la profession infirmière engage un recours contre cette possibilité, le nouveau parcours spécifique d'accès au diplôme d'infirmier pour les aides-soignants est précisé par une instruction.

Encore peu utilisée en psychiatrie, la simulation en santé peut être un outil précieux pour améliorer la qualité des soins et renforcer l'attractivité de la discipline. Le CH de Montperrin à Aix-en-Provence s'est lancé dans cette voie.

Infirmiers, instituts et étudiants ont annoncé leur intention, ce 9 août, de déposer un recours au Conseil d'État contre l'arrêté instaurant le parcours spécifique d'accès au diplôme d'État d'infirmier pour les aides-soignants.

Sous l'égide de la DGOS, un dispositif spécifique se prépare pour l'accès des aides-soignants les plus expérimentés à la formation infirmière. Le projet d'arrêté se précise : il prévoit, sous conditions, une dispense totale de la première année de formation en soins infirmiers. Cette mesure, qui sera déployée dès l'automne, divise et interroge.

Numérique en santé, validation des stages et des blocs de compétences… Un arrêté paru ce 11 juin apporte plusieurs modifications au fonctionnement des instituts de formation paramédicaux, notamment pour la formation aide-soignante.

"Fluidifier" le processus de diplomation des aides-soignants et auxiliaires de puériculture pour faire face aux tensions estivales sur les effectifs. Telle est l'ambition d'une instruction parue ce 31 mai. Elle vise aussi, plus généralement, à poser des évolutions pérennes pour ces deux formations.

Comment les établissements de santé s'organisent-ils en amont de la période estivale ? Quelles solutions pour gérer les tensions sur les ressources humaines paramédicales ? Tel était le thème du webinaire organisée par la rédaction ce 4 mai.