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Le ministère de la Santé enclenche cet été le processus consistant à renouveler d'ici au 1er janvier 2023 l'agrément des centres de référence des infections ostéo-articulaires complexes. Si le nombre de structures cibles ne varie pas, de nouveaux points d'attention sont toutefois mis en avant depuis la précédente labellisation survenue en 2017.

Pratique avancée aux urgences, optimisation de la filière visuelle ou encore prévention des lésions chez les patients diabétiques. La DGOS a lancé en juin quatre nouveaux AMI pour des projets de protocoles de coopération nationaux.

Dans le cadre d'une délégation de recherche clinique et de l'innovation, le CH du Vinatier à Lyon obtient des fonds qui vont lui permettre de conforter sa dynamique de recherche en psychiatrie.

Prévue pour entrer dans le droit commun tout début juillet, la télésurveillance attend toujours ses décrets d'application. Le Snitem s'en inquiète et propose de mettre en place une phase de transition, notamment pour les patients déjà télésuivis.

Un important volume de travail attend les ARS avec la mise en œuvre de la réforme des autorisations et l'instruction de milliers de dossiers à compter de la fin 2023. Des directeurs d'agence appellent à des simplifications de procédure, ainsi qu'à des coopérations entre public et privé dans le contexte de tension sur les effectifs en santé.

Un référent sur les achats innovants dans chaque GHT, un guide sur l'acheteur d'innovation, des formations dédiées... Une instruction détaille les nouvelles ambitions pour que les achats hospitaliers s'emparent du sujet de l'innovation. Les mesures encadrant la multi-attribution sont aussi détaillées ainsi que la démarche en coût complet.

Selon deux projets d'instruction, les appels nationaux 2022 pour financer des projets sur l'innovation organisationnelle en psychiatrie et des projets en pédopsychiatrie conservent leurs grandes orientations. Des nouveautés sont toutefois ajoutées.

Les urgentistes ont manifesté leur immense déception de voir le logiciel de régulation médicale national, prévu initialement par le programme SI-Samu, abandonné. La nouvelle orientation s'éloigne selon eux des ambitions premières du projet. Côté DGOS et ANS, la démarche se poursuit avec des moyens financiers et un accompagnement ciblé.

Dans l'attente de la décision ministérielle qui confirmera la poursuite du plan national Maladies rares avec un quatrième opus, les associations œuvrent à sa coconstruction. Elles veulent maintenir le sujet dans l'agenda politique.

Dans un document co-écrit par la DGOS et l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation, le nouveau cadre juridique des mesures d'isolement et de contention en psychiatrie est expliqué aux éditeurs de logiciels.