Qualité

Le Gouvernement ne va pas reconnaître la musicothérapie comme une spécialité médicale

La place de la musique dans le soin est mise en lumière, le 18 mars lors de la séance de questions orales sans débat du Sénat, par Jean-Raymond Hugonet (Les Républicains, Essonne). Musicien de profession, il demande au Gouvernement s'il souhaite reconnaître la musicothérapie comme une discipline médicale, à l'image d'autres pays européens. Il cite les effets de cet accompagnement chez les malades d'Alzheimer ou de Parkinson — à noter que le pansement Schubert est également reconnu dans certains …

Interview

Christian Biotteau, vice-président de l'Unapei

"Nous réclamons un accompagnement des personnes vieillissantes porteuses de trisomie 21"

Alors que le 21 mars est la journée mondiale de la trisomie 21, le vice-président de l'Unapei alerte sur le vieillissement des personnes concernées. Cette question est rendue brûlante par les avancées en matière d'espérance de vie. Christian Biotteau souhaite que l'autodétermination de chacun soit respectée, même dans cette phase de la vie.

Quatre priorités sont affichées pour les soins palliatifs en 2025

Le Gouvernement dresse son bilan de la première année de la stratégie décennale pour les soins palliatifs et d'accompagnement. Quatre priorités sont annoncées pour la deuxième année tandis que le Parlement s'apprête à se saisir du sujet de la fin de vie, du suicide assisté et de l'euthanasie avec deux propositions de loi désormais publiées.

Le rôle de prescripteurs de pansements des infirmiers est renforcé

Afin de lutter contre le gaspillage de pansements inutilisés, en raison de prescriptions longues inadaptées à l'évolution des plaies, la Caisse nationale d'assurance maladie préconisait de limiter dans le temps la première délivrance de pansements. Une recommandation suivie d'effet avec la publication d'un arrêté dans l'édition du 19 mars du Journal officiel. À compter du 1^er avril, la prise en charge par l'Assurance maladie est conditionnée aux prescriptions fondées sur une évaluation clinique …

Le temps d'attente aux urgences s'est fortement aggravé entre 2013 et 2023

En dix ans, c'est 45 minutes de plus sur la moitié des passages aux urgences, qui durent en moyenne désormais 2h, et 1h15 supplémentaires pour le quart des patients qui doivent prendre le plus leur mal en patience, et attendent donc dorénavant 5h30. La durée a littéralement bondi, qu'importe le diagnostic en sortie, avec de fortes disparités.

Plus le service des urgences est grand en taille, plus le temps d'attente s'allonge. La durée est de 2h pour la moitié des patients quand il n'y a que 40 passages sur la journée mais grimpe à 3h50 lorsqu'il y en a plus de 120. (Amélie Benoist/Image Point FR/BSIP)

Le recours à la communication alternative améliorée va s'imposer au secteur médico-social

Le dernier comité interministériel du handicap a annoncé un renforcement de l'accès à la communication alternative et améliorée. En première ligne, les établissements médico-sociaux auront l'obligation de s'engager dans la démarche pour l'ensemble des usagers qui pourraient en avoir besoin. Ils seront aidés par des missions départementales.

Avec des outils de CAA adaptés, des enfants éloignés des apprentissages scolaire peuvent y accéder plus facilement. (Emmanuelle Deleplace/Hospimedia)

Delphine Dannecker, présidente d'Épilepsie France

"L'accompagnement social doit être à la hauteur de la prise en charge médicale"

Plus de deux ans après la publication de son livre blanc, Épilepsie France milite toujours pour une meilleure prise en compte des impacts sociaux de ce handicap. Sa présidente revient sur l'importance de collaborer avec le secteur médico-social.