L'examen en première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale s'est interrompu à l'Assemblée nationale, faute de temps. La version transmise au Sénat inclut néanmoins tous les amendements votés par les députés. La quasi-totalité des articles controversés ont pu être débattus et le gel de la réforme des retraites est passé.

Avec un amendement publié le 12 novembre, le Gouvernement précise la ventilation du milliard d'euros supplémentaire promis. 850 millions d'euros seraient fléchés vers les établissements de santé, le reliquat concernant le nouveau réseau France santé.

L'examen de l'article du projet de loi de financement de la sécurité sociale s'est conclu par un vote favorable des députés en séance publique. Ils ont amendé ce passage en intégrant les besoins d'investissements.

La médecine vasculaire, la cardiologie et la médecine nucléaire sont visées par les baisses tarifaires décidées par la Caisse nationale de l'assurance maladie sur l'enveloppe imagerie. Une situation jugée injuste qui va à l'encontre de la pertinence et de l'innovation pour ces spécialistes. Les radiologues sont en grève pour protester.

Le dosage sanguin de l'uracile visant à détecter un déficit dangereux en cas d'administration de certaines chimiothérapies est en majorité réalisé dans les établissements. Des pistes sont identifiées pour renforcer le respect de cette obligation.

Une instruction détaille le plan d'actions 2025-2026 des agences régionales de santé en matière de prévention des conflits d'intérêts et de contrôle déontologique. Quatre missions principales sont détaillées et accompagnées de mesures spécifiques.

L'ARS Bretagne et le groupement hospitalier de territoire d'Armor s'accordent autour d'un troisième contrat de territoire. Deux axes prioritaires sont identifiés pour décliner les projets médico-soignants des établissements.

La suspension de l'agrément d'accueil des internes au CHU de Caen vient aggraver la situation des urgences, s'inquiètent plusieurs représentants de la spécialité. La ministre Stéphanie Rist espère une solution d'ici six mois.

Le respect de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie pour l'année 2025 est possible. Il implique la mise en œuvre de trois dernières mesures, comme la non-restitution des crédits mis en réserve en début d'année. Avec pour conséquence le risque d'un creusement du déficit des établissements de santé et médico-sociaux concernés.

Les établissements avec une pharmacie à usage intérieur et les groupements d'achats sont incités à se saisir de la méthode publique d'évaluation de l'empreinte carbone des médicaments. Cet outil est utile dans l'évaluation des marchés.