Offre sanitaire et médico-sociale

Les recommandations Covid-19 de prise en charge publiées lors de la première vague concernant les médecins généralistes ont été actualisées. Lors d'un point presse Jacques Battistoni, président de MG France a évoqué la nouvelle donne.

Soutenue par le secteur de l'aide à domicile, l'expérimentation du crédit d'impôt immédiat a débuté ce 25 septembre. Le dispositif démarre dans le champ de l'emploi direct pour s'étendre progressivement aux modes prestataires et mandataires.

Pour l'accompagnement des sorties d'hospitalisation en néonatologie des bébés prématurés, des équipes mobiles dédiées, issues des services hospitaliers, sont espérées par les associations d'usagers, au détriment de l'HAD.

Les patients atteints de Covid affluent dans les hôpitaux de Nantes et d'Angers mais la déprogrammation des activités ne fait que commencer. Ils peuvent s'appuyer sur les unités de surveillance continue des cliniques privées.

Une étude récente montre une mortalité augmentée des personnes schizophrènes hospitalisées dans le cadre d'une contamination au Covid par rapport aux patients Covid+ hospitalisés sans pathologie mentale. Elle révèle aussi que ces personnes ont eu moins accès à la réanimation que les patients non schizophrènes, à comorbidités équivalentes.

Clarifier le statut et les moyens des prestataires de santé à domicile, c'est l'objectif d'une proposition de loi déposée par 27 députés. Ils veulent inscrire les Psad dans le Code de la santé publique et leur donner accès aux données de santé.

Afin d'aider les particuliers employeurs à remplir leur obligation de suivi de l'état de santé de leur salarié, une expérimentation est lancée pour neuf mois dans le Cher. Elle permet aux employeurs de déléguer l'ensemble des formalités.

En deux semaines, le CHU de Rennes a connu un doublement de nombre de patients hospitalisés pour cause de Covid-19. Une "forte accélération" qui amène à renforcer la coopération territoriale public-privé pour limiter au maximum les déprogrammations.

Alors qu'un besoin de 600 patients Covid-19 réanimatoires est estimé pour la mi-novembre dans les Hauts-de-France, l'ARS enclenche une troisième phase de déploiement de 100 lits de réanimation supplémentaires.