Domicile

À quelques semaines de sa première assemblée générale, qui devrait marquer une nouvelle étape dans la vie de l'observatoire du grand âge, son groupe sur la qualité de vie au travail rend ses conclusions. Plusieurs solutions sont imaginées et déclinées en trois axes : les attentes, les liens soignants-soignés et les relations dans les équipes.

Pour l'Institut Montaigne, les pratiques ambulatoires progressent mais le système de santé peine à prendre le tournant. Formation des soignants, nouvelles modalités de financement, modèles d'éducation thérapeutique personnalisés en ville et à domicile... Le laboratoire d'idées émet six propositions pour encourager ces nouveaux parcours de soins.

Les minima conventionnels ont été revus à la hausse par les partenaires sociaux de la branche des services à la personne. L'avenant doit être étendu par la Direction générale du travail avant son application.

Avec la publication d'un livret, la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs détaille ses pistes pour renforcer l'accompagnement de la fin de vie. Elle dessine un dispositif territorial qui s'appuie sur des structures intermédiaires.

Pour le Haut Commissariat au plan et le cercle Matières grises, le constat est sans appel : la société ne pourra se passer des Ehpad pour prendre en charge les personnes âgées très dépendantes. Dès lors, ces structures doivent évoluer pour répondre aux attentes des séniors et se positionner sur les territoires comme plateformes de ressources.

Des plateformes de répit maillent la Normandie pour le handicap d'une part et pour les personnes âgées d'autre part. Mais elles arrivent à saturation et doivent proposer des réponses nouvelles pour aller vers tous les publics.

L'Assemblée des départements de France a listé ses attentes pour la réforme de l'autonomie. Il est proposé d'expérimenter le pilotage unique des Ehpad par les ARS et par les départements, de supprimer les quotas en Ssiad et de simplifier les modes d'intervention à domicile.

Pour appliquer l'avenant n° 43 et les revalorisations salariales en découlant, les centres de santé infirmiers ont puisé dans leur trésorerie, alertent leurs représentants. Ils appellent les pouvoirs publics à financer cette mesure sans tarder.

Une population jeune mais un taux d'accroissement important des aînés, une entrée en dépendance précoce, des maladies cardio-neurovasculaires souvent tardivement dépistées, la prise en compte du grand âge en Guyane nécessite des adaptations.

La poursuite d'une activité déficitaire ne suffit pas à elle seule à justifier une interdiction de gérer. La Cour de cassation le rappelle et annule la mesure prise à l'encontre d'une directrice de service d'aide et de soins à domicile.