Économie

Thibaut Zaccherini devient vice-président du Comité économique des produits de santé

Organisme chargé de négocier les prix des médicaments et des dispositifs médicaux avec les entreprises, le comité économique des produits de santé (CEPS) dispose d'un nouveau vice-président. Il s'agit de Thibaut Zaccherini, qui sera en charge du volet médicament. Il a été nommé, par arrêté publié au Journal officiel du 1^er juillet, pour un mandat de trois ans.

Il était conseiller santé au cabinet de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles depuis janvier…

L'incitation expérimentale aux véhicules sanitaires légers au lieu des taxis se prolonge

Nouvelle prolongation en vue pour l'expérimentation du transfert du conventionnement des entreprises à double activité (transport de patients en taxi conventionné et transport sanitaire en véhicule sanitaire léger (VSL) au titre de toutes leurs autorisations de stationnement taxis vers des autorisations de mise en service de VSL. Dans un arrêté paru ce 28 juin au Journal officiel. Sa durée passe en effet à quarante-quatre mois pour la faire s'achever désormais "au plus tard le 30 novembre 2025",…

Laurence Comte-Arassus reste à la tête du syndicat des industries du dispositif médical

Lors de son assemblée générale le 24 juin, le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem) reconduit Laurence Comte-Arassus à sa présidence. Elle a été élue une première fois en 2023 pour un mandat de deux ans à cette fonction. Elle a aussi été membre du bureau du Snitem avant ce premier mandat de présidente.

Laurence Comte-Arassus est présidente non opérationnelle, depuis août 2024, et directrice des affaires publiques zone France, Belgique, Luxembourg et Afrique francophone…

L'Uniopss milite pour un retour du modèle tarifaire Serafin-PH à ses ambitions initiales

Les évolutions de la réforme Serafin-PH inquiète l'Uniopss. Le modèle qui se dessine, dans une logique de convergence budgétaire à moyens constants, ne prend pas en compte les coûts de la transformation de l'offre, l'intensité des besoins, l'autodétermination ou bien encore la qualité de l'accompagnement.

Pour l'Uniopss, des évolutions sont indispensables pour garantir l'équité et l'efficacité de la réforme et en faire un véritable outil au service des personnes accompagnées. (Altopress/Photoalto/BSIP)

Un siège centré sur les fonctions financières au détriment des RH et de la qualité, un groupe fortement endetté à la recherche d'une rentabilité d'exploitation, une utilisation des fonds publics qui manque de transparence et de sincérité… L'analyse de la Cour des comptes sur le groupe Bridge jusqu'en 2023 révèle un fonctionnement délétère.

La Cour des comptes relève des moyens financiers trop restreints limitant les animations et les sorties pour les résidents. (Emmanuelle Deleplace/Hospimedia)

L'Assurance maladie dessine sa trajectoire pluriannuelle de réduction de son déficit

Pour éviter une aggravation de son déficit d'ici 2030, la Caisse nationale d'assurance maladie cible une économie de cinq milliards d'euros par année. Au total, elle porte soixante propositions d'amélioration de la performance médico-économique en s'appuyant sur la pertinence des soins, la prévention et l'amélioration des parcours.

L'Assurance maladie détaille 60 mesures pour parvenir à 25 milliards d'euros d'économies sur trois ans et empêcher une aggravation de son déficit. (Godong/BSIP)

La société Carmat en appelle aux dons pour sauver financièrement son cœur artificiel

Pour éviter fin juin une cessation de paiement, Carmat a besoin d'un complément de trésorerie d'au moins 3,5 M€. À douze mois, il lui faut 35 M€. La pépite française célèbre pour son cœur artificiel joue sa survie et soulève l'inquiétude médicale.

Dans les hôpitaux implanteurs du cœur Carmat, l'inquiétude sur la pérennité de l'entreprise est d'autant plus de mise qu'il n'existe aucune alternative pour les insuffisants cardiaques avec clairement un risque de vies sauvées en moins. (Carmat)

Les Français se sentent moyennement concernés par la perte d'autonomie

Une étude commanditée par le Cercle vulnérabilités et société relève que la question de la perte d'autonomie n'est que peu priorisée par les Français. Le déni du mur démographique interroge la capacité à mobiliser des financements.