Professionnels de santé

Interview

Bastien Bailleul, président de l'Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale

"La priorité pour la quatrième année d'internat de médecine générale reste son report"

L'Isnar-IMG entend rester force de proposition dans la mise en place de la quatrième année d'internat de médecine générale. Mais pour son président Bastien Bailleul, la priorité reste le report et la détermination du statut de docteur junior. Accès aux soins et santé mentale sont aussi au cœur des préoccupations.

Des kits de dotations permettent d'anticiper les urgences vitales et relatives en Ehpad

L'observatoire des médicaments, dispositifs médicaux, innovations thérapeutiques Centre-Val de Loire recommande dans un guide dédié aux Ehpad de prévoir une liste de médicaments et de dispositifs pour faire face aux urgences vitales ou relatives.

L'intelligence artificielle serait acceptable pour résoudre les dilemmes en réanimation

Une étude s'interroge sur le recours, pour résoudre des dilemmes moraux, à l'intelligence artificielle par les médecins intervenant dans les services de réanimation. Elle propose une approche par les émotions et leur valence positive ou négative.

Les professionnels de santé ont leur propre rôle à jouer sur la sécurité routière

En matière de prévention routière, les professionnels de santé sont de plus en plus nombreux à prendre conscience de leur mission de santé publique. 87% défendent ainsi l'intégration d'une formation dédiée dans les études médicales et paramédicales.

Analyse

L'œil… de l'académicien

L'art et la culture générale sont vecteur d'humanité dans la formation des futurs médecins

Développer l'empathie des étudiants en médecine par la culture générale. Telle est l'idée lancée par l'Académie nationale de médecine. Lecture, cinéma, théâtre… sont autant de vecteurs d'humanité qui peuvent améliorer les prises en charge. Enseigner la culture (générale) permettrait ainsi de former des médecins plus humains.

Dans un rapport, l'Académie nationale de médecine montre l'importance de développer art et culture générale pendant les études pour accroître les qualités humaines des futurs professionnels et améliorer la relation de soin. (Canva)

De nouveaux examinateurs participeront aux examens cliniques objectifs structurés

Un décret, paru au Journal officiel ce 23 février, modifie, pour l'accès au troisième cycle des études de médecine, certaines modalités d'organisation des examens cliniques objectifs structurés (Ecos).

Il prévoit notamment l'élargissement de la qualité des personnels pouvant être examinateurs des Ecos. Peuvent désormais siéger dans les comités d'examinateurs locaux : les personnels enseignants et hospitaliers ; les personnels enseignants de médecine générale ; les personnels associés rattachés aux…

Une mission recommande de développer les stages des jeunes généralistes en ambulatoire

La mission sur l'accompagnement de la mise en œuvre de la quatrième année du DES de médecine générale a rendu sa copie ce 20 février. Parmi les propositions, figure celle de recruter les médecins nécessaires pour développer les stages en ambulatoire.

Le travail en équipe et la coordination dans les soins primaires méritent de la visibilité

La Haute Autorité de santé et l'École des hautes études en santé publique se sont mobilisées afin de faire connaître davantage les démarches d'amélioration du travail en équipe dans le cadre de la feuille de route visant à améliorer la sécurité des patients et des résidents. Toutes deux ont alors mené une enquête, réalisée à l'été 2024, auprès de l'ensemble des acteurs des secteurs sanitaire, médico-social et de la ville concernant spécifiquement le programme d'amélioration continue du travail en…

Des entraves aux soins en milieu pénitentiaire sont dénoncées par les associations

Plusieurs associations de professionnels de santé alertent sur l'arrêt d'activités groupales de soins dans certaines prisons, après que le ministre de la Justice Gérald Darmanin a ordonné la fin des "activités ludiques" en milieu pénitentiaire.

La reprogrammation au bloc opératoire est une pratique à ne pas banaliser

Solution de secours en cas de problème organisationnel ou lié au patient, la reprogrammation doit être considérée comme une réponse dégradée et non comme une réponse adaptée. La HAS sensibilise aux risques pour les éviter et en diminuer l'impact.

La HAS propose une liste de solutions afin de limiter la survenue ou la gravité des événements indésirables associés à une reprogrammation. (Ramare/BSIP)