Professionnels du social

Le projet de méthode tripartite de la mission Laforcade de transposition des revalorisations du Ségur de la santé au champ du social et médico-social ne fait pas l'unanimité. Les fédérations employeurs et le groupe Ugecam l'ont validé. Côté syndicats, la CGT, FO et Sud marquent leur opposition alors que l'Unsa et la CFDT approuvent l'accord.

La Fnat, l'Unapei et l'Unaf fustigent la décision ne pas intégrer les acteurs de la protection juridique des majeurs à la liste des professionnels indispensables à la gestion de l'épidémie de Covid-19 et prioritaires pour l'accueil de leurs enfants.

La Conférence nationale de santé demande un soutien accru au secteur médico-social afin qu'il puisse accompagner dignement ses publics dans la crise sanitaire et au-delà : augmentation des ressources, coopérations renforcées, priorité vaccinale...

Depuis quatre ans, la Croix-Rouge française a engagé l'ensemble de ses établissements du secteur handicap dans une démarche de développement de la communication alternative améliorée. L'étude d'impact social montre que plus de 4 professionnels sur 5 ont découvert des compétences qu'ils ne soupçonnaient pas chez les personnes qu'ils accompagnent.

En cas de tension hospitalière, le Haut Conseil de la santé publique propose dans un avis daté du 2 avril de maintenir en exercice les professionnels asymptomatiques travaillant en établissements de santé ou médico-social.

La liste des professionnels qui bénéficieront d'une priorité pour la garde de leurs enfants vient d'être publiée. Cela concerne les personnels des établissements de santé et des établissements et services médico-sociaux.

Des chercheurs de Nouvelle-Aquitaine ont créé un outil de mesure de la qualité de vie au travail en Ehpad. Il montre que les professionnels aiment leur travail et que la crise n'a pas affecté la QVT mais pointe le manque de temps et de communication.

La trajectoire résidentielle des personnes handicapées physiques ayant besoin d'une aide importante au quotidien semble avant tout choisie par délégation à des parents ou des professionnels. La notion de risque guide encore fortement les choix.

Un projet d'arrêté examiné ce 9 mars par le Haut Conseil des professions paramédicales prévoit de généraliser la rentrée en septembre à tous les instituts de formation aide-soignant et auxiliaire de puériculture dès l'année 2021.