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La nouvelle réforme de la gouvernance hospitalière soude contre elle les directeurs

Un "serpent de mer" ressorti sans raison et au pire moment. Pour les directeurs, sur le grill face à l'encadrement à haut risque de l'intérim médical, les velléités ministérielles de bâtir un tandem administratif-médecin s'avèrent "hors sol".

L'Anap appelle à un "cap national" pour le déploiement des groupements de coopération

"Perfectible mais pertinent", le GCSMS représente pour l'Anap la meilleure solution aux problèmes dûs à l'atomisation du parc d'Ehpad publics autonomes et territoriaux. Pour "embarquer le mouvement", l'exécutif est appelé à fixer un cap national.

L'ordre des médecins demande aux intérimaires de "respecter le tact et la mesure"

Ce 3 avril, le nouvel encadrement de l'intérim médical entrera en vigueur, non sans inquiétudes sur la teneur des fermetures ponctuelles d'activité attendues sur le terrain. Face à cela, le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) appelle "les médecins intérimaires et l'administration hospitalière à respecter le tact et la mesure dans les rémunérations sollicitées" et "à honorer leur part de service public, en respectant en particulier les engagements déjà contractualisés". Dans un communiqu…

La maternité de Sarlat réoriente pour au moins quinze jours les accouchements

Conséquence directe du nouvel encadrement de l'intérim médical, le CH de Sarlat se voit contraint de suspendre son activité obstétricale. La décision court pour l'heure jusque mi-avril. L'effort humain est mis sur celles de Périgueux et Bergerac.

Les accouchements sont suspendus pour minimum deux semaines à Sedan

La menace se faisait de plus en plus pressante au-dessus de la maternité de Sedan, l'un des quatre sites du CH intercommunal Nord-Ardennes*. Dans un communiqué, l'ARS Grand-Est annonce ce 30 mars y suspendre "provisoirement" les accouchements en l'absence d'anesthésiste-réanimateur, une décision effective depuis la veille. En revanche, "toutes les autres activités sont maintenues (échographies, préparations à la naissance, consultations gynécologiques et pédiatriques...)".

Une information individuelle…

Le CH Alpes-Isère obtient des juges l'annulation d'un bail en l'état futur d'achèvement

En appel, l'hôpital psychiatrique de Saint-Égrève a obtenu la requalification en marché public de travaux d'un bail en l'état futur d'achèvement. Illicitement souscrit à l'été 2017 avec une SCI, il portait sur trois bâtiments dont l'un à construire.

La prime de soins critiques est transposée aux paramédicaux des armées

Les transpositions statutaires de la fonction publique hospitalière vers le Service de santé des armées (SSA) se poursuivent ce 29 mars au Journal officiel avec la parution d'un décret y adaptant cette fois la prime d'exercice en soins critiques. Créée par décret début 2022, elle était à l'origine destinée aux infirmiers en soins généraux et cadres de santé hospitaliers mais a été élargie en fin d'année à plus d'une vingtaine d'autres corps. Un arrêté en a fixé le montant à 118 euros mensuel (lire…

Le manque d'assistants de régulation freine le déploiement du service d'accès aux soins

D'ici la fin de l'année, tous les services d'accès aux soins doivent être pleinement lancés. Cette généralisation attendue se frotte à une réalité : la pénurie d'assistants de régulation médicale. Parmi les pistes de solution, l'emploi d'étudiants en médecine comme faisant fonction et la création d'un dispositif temporaire de formation.

Selon Samu-Urgences de France, il faudrait 900 assistants de régulation médicale supplémentaires pour tenir la généralisation du service d'accès aux soins dans les temps impartis, c'est-à-dire d'ici fin décembre. (Tremelet/Image Point FR/BSIP)

64% des médecins remplaçants accepteraient de revenir à l'hôpital en poste fixe et unique

L'encadrement de l'intérim médical s'approche à grand pas. Sondés sur leurs attentes, les remplaçants et intérimaires se montrent à 60% convaincus qu'il faut un plafond aux rémunérations. Le problème, c'est que la quasi-totalité le juge trop bas.

L'envolée des taux et la contrainte de l'usure freinent l'investissement des hôpitaux

En pleine poussée inflationniste, la dette des établissements publics de santé a connu en 2022 un renchérissement global tant sur le stock que les nouveaux prêts. En cause, l'augmentation fulgurante des taux d'intérêt après des années de repli et l'effet barrière du taux d'usure. Les nouveaux financements ont fondu de moitié en un an.

Après des années de baisse, le taux moyen des crédits long terme souscrit par les établissements publics de santé a connu un sévère redressement l'an dernier avec une hausse de 131 points de base sur un an (+1,31%). (Tetra/BSIP)