Professionnels de santé

La santé mentale des oncologues est un facteur clé de sécurité des soins

Une étude inédite, lancée par l'équipe Qualipsy et ses partenaires, explicite le lien entre santé mentale des oncologues et sécurité des soins aux patients. Les résultats, dévoilés ce 3 avril, montrent aussi l'importance du soutien de la direction.

Le CH de Lavaur regroupe des hôpitaux de jour face au manque de psychiatres

Dans un contexte de tension sur les effectifs de psychiatres, la direction du CH de Lavaur dans le Tarn a décidé de regrouper des hôpitaux de jour. Les syndicats dénoncent la fin d'une offre "unique" avec la fermeture d'une ferme thérapeutique.

La semaine nationale de la dénutrition revient pour une sixième édition en novembre

La sixième semaine nationale de la dénutrition se déroulera du 17 au 23 novembre. La date a été validée en assemblée générale, signale le collectif organisateur par communiqué. Le bilan de la précédente édition comptabilise 7 600 actions (lire notre article).

Cette séance a également permis d'accueillir au sein de son conseil d'administration de nouveaux membres :

Jean-Michel Ricard, président de Siel bleu ;
Sarah Degiovani, présidente de la Fédération nationale des orthophonistes ;
Julie Avrillier,…

Les soignants français sont moins satisfaits que leurs homologues européens

Dans le cadre de la journée mondiale de la santé, ce 7 avril, le groupe Clariane a dévoilé les résultats d'une étude réalisée pour son compte par l'institut Ipsos et portant sur les soignants européens. Elle révèle que deux tiers de ces professionnels, soit 66%, se sentent considérés dans leur rôle. Toutefois, cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, cette perception diffère sensiblement selon les pays et les publics. Les soignants français sont parmi les moins satisfaits.

Par exemple,…

L'association Soins aux professionnels de la santé enregistre une hausse des appels de 16%

7 000. C'est le nombre de demandes de soutien enregistrées en 2024 par l'association Soins aux professionnels de la santé. Elle a dévoilé son bilan le 4 avril. La majeure partie des appels émanent de professionnels paramédicaux.

La pharmacie veut faire reconnaître une clause de conscience sur l'aide à mourir

La réalité de leur exercice quotidien justifie, pour les pharmaciens hospitaliers, leur intégration dans le périmètre de la clause de conscience à la procédure d'aide à mourir. La proposition de loi, qui s'apprête à être débattue à l'Assemblée nationale, n'intègre pas ces professionnels chargés de produire et dispenser la substance létale.

Les nouvelles missions du pharmacien hospitalier font de ce professionnel un membre à part entière de l'équipe de soins. Un positionnement qui n'est pas traduit dans la loi sur l'aide à mourir, en raison de son exclusion du périmètre de la clause de conscience. (DPA Picture alliance / BSIP)

Un rapport ministériel d'évaluation de Mon soutien psy livre un bilan à deux ans plutôt positif et six propositions d'évolution. Elles auraient pour effet de conforter et amplifier ce dispositif d'accès aux psychologues, qui reste pourtant controversé à ce jour. Une réflexion est lancée sur "un conventionnement plus large" de la profession.

L'accès aux psychologues via Mon soutien psy doit encore être renforcé, estime le comité d'évaluation dédié. La campagne de recrutement de l'Assurance maladie se poursuit, tandis qu'une partie de la profession appelle au boycott. (Bruno/Image Point FR/BSIP)

Les formations basées sur les réflexes archaïques n'ont pas de validité scientifique

Le conseil national professionnel des psychomotriciens met en garde sur les formations basées sur l'intégration des réflexes archaïques. Proposer ce type d'accompagnement, qui n'a pas de fondement scientifique, n'est pas déontologique.