Psychologues

Un amendement visant à dérembourser les soins d'inspiration psychanalytique a provoqué une inflation de réactions, tribunes et pétitions avant même son examen en séance au Sénat. Son retrait ne devrait pourtant pas éteindre ce débat hautement sensible, qui ravive au-delà de la psychanalyse, des craintes du secteur sur un encadrement des pratiques.

L'opposabilité des recommandations de bonnes pratiques de la HAS est désormais portée par l'institution elle-même. Cette revendication ancienne des associations du secteur de l'autisme, soutenue par la délégation interministérielle aux TND, est rejetée par la majorité des associations représentatives des psychiatres et psychologues.

Désinstitutionnalisation, rétablissement, pair-aidance… depuis 25 ans les politiques publiques de la santé mentale ont bien évolué. Mais il reste encore tant à faire, tandis que le secteur est confronté à une crise d'attractivité sans précédent.

Instruction coupe-file pour l'adressage des élèves en souffrance psychique, adaptation, compensation, formation, évaluation des IME dans l'école… Édouard Geffray fait le point sur le travail de son ministère sur la santé mentale et le handicap.

Plusieurs amendements au projet de budget de la sécurité sociale adoptés en commission illustrent les divergences persistantes autour du dispositif Mon soutien psy, dans l'optique d'un meilleur accès aux soins psychiques des publics précaires.

La santé mentale des jeunes de 5 à 25 ans se dégrade depuis plusieurs années de façon préoccupante. Pour enrayer ce mal-être, un avis du Cese mise sur la prévention et la plus grande implication des psychologues dans la prise en charge.

Avec une hausse des besoins de solidarité et la baisse des compensations de l'État, les départements craignent de devoir rogner sur les budgets dédiés au handicap. Ils ont aussi des besoins en termes de santé mentale pour la protection de l'enfance.

Le directeur général de l'Assurance maladie estime que le déploiement du dispositif Mon soutien psy, pourtant controversé, est très satisfaisant. La montée en charge est jugée "extrêmement rapide", avec 6 500 psychologues conventionnés à ce jour.

La problématique de l'attractivité et la gestion des ressources humaines en psychiatrie sont "le nœud des problèmes et le nerf de la guerre", estime la directrice de la DGOS. Elle a échangé avec les députés sur les leviers activés ou envisagés.