Urgences

Le CH de Mayotte engage 1,4 M€ pour renouveler ses transports sanitaires

Dans le cadre du plan de relance européen mis en place en 2020 pour pallier les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire due au Covid-19, le CH de Mayotte a bénéficié d'une enveloppe de 1,4 million d'euros (M€) pour améliorer sa réponse aux besoins en matière de transport sanitaire. Concrètement, l'hôpital mahorais s'est lancé dans "une démarche de renouvellement de sonparc automobile et plus particulièrement de ses véhicules de transport sanitaire vieillissants", dont les coûts…

L'hôpital d'enfants du CHU de Dijon poursuit sa mue avec un nouveau service d'urgences

Le service des urgences s'est installé dans le bâtiment neuf Bocage central nord-est. Il peut désormais accueillir 25 000 à 30 000 personnes par an. La transformation complète de l'hôpital d'enfants se poursuit pour se terminer en 2028.

L'immense déception née de la réorientation du SI-Samu laisse place à l'enthousiasme

En un an, le regard des urgentistes sur la reconfiguration du SI-Samu et l'abandon du logiciel de régulation médicale national a changé du tout au tout. Là où dominait l'écœurement, le virage se veut aujourd'hui porteur d'espoir. Clairement, "le service rendu est là" avec des outils pragmatiques "qui font sens". Reste à accélérer le déploiement.

Pour l'heure, 5 Samu sont connectés au bandeau de communication du programme SI-Samu et 33 ont déployé l'opérateur télécom national. Pour les urgentistes, la dynamique est relancée avec un outil structuré qui répond aux besoins métiers des professionnels. (Tremelet/Image Point FR/BSIP)

L'hébergement en chirurgie a toute sa pertinence pour désengorger les urgences

Pratique devenue courante dans les hôpitaux, l'hébergement temporaire en chirurgie de patients avant transfert en unité médicale conventionnelle peut-il réellement s'envisager pour pallier le manque de lits d'aval et par effet domino la saturation des urgences ? Présentée le 8 juin au congrès Urgences à Paris, une étude portant sur une cohorte rétrospective monocentrique de patients hospitalisés après un passage aux urgences sur les mois de novembre et décembre 2019, semble en tout cas l'attester…

La présence des proches des patients aux urgences ne va pas forcément de soi

Aux urgences, l'après-Covid n'est pas forcément synonyme d'accès facilité aux patients pour les familles et accompagnants. Difficile de rouvrir les vannes pour les hospitaliers qui y travaillent. Selon les établissements, les règles varient du tout au tout. Certains y voient une valeur ajoutée pour le soin, d'autres une véritable source d'anxiété.

Sur l'ouverture aux familles et autres accompagnants, les services d'urgences sont très loin d'être aussi proactifs que ne le sont la pédiatrie ou la réanimation, où les proches sont un réel atout dans la prise en charge et la compliance des soins. (Amélie Benoist/Image Point FR/BSIP)

Le respect des directives anticipées manque encore d'automatisme en Smur

En matière de respect des directives anticipées, la sensibilisation de tous les acteurs du préhospitalier à ces enjeux éthiques en allant du grand public aux cliniciens s'avère hautement primordiale, d'où la nécessité d'en améliorer l'accès en situation d'urgence. Une étude présentée le 7 juin au congrès Urgences à Paris s'est justement penchée sur ces situations en cas d'arrêt cardiaque extrahospitalier. S'appuyant sur le registre électronique des arrêts cardiaques, elle a inclus 3 627 patients…

Les Samu gagneraient à disposer d'un véhicule léger de médecine générale

Une autre corde à leur arc pour les Samu dans la gestion du préhospitalier ? À Toulouse (Haute-Garonne), un véhicule léger de médecine générale a été mis en place au printemps 2020 depuis la première vague épidémique de Covid-19 dans l'optique d'optimiser la prise en charge des patients. Basée au Samu et déclenchée par le médecin régulateur pour des situations médicales aiguës sans détresse vitale évidente, cette équipe mobile se compose d'un généraliste et d'un ambulancier. Ses bénéfices en mati…

L'unité mobile de télémédecine confirme son utilité pour éviter la surcharge des urgences

En Seine-et-Marne, le Samu a expérimenté un an durant l'envoi sur régulation médicale d'une unité mobile de télémédecine. Sur 2 150 interventions, 85% des patients ont pu rester chez eux, évitant des adressages inutiles aux urgences.

La réanimation compassionnelle apporte un peu d'humain dans le préhospitalier

En cas d'arrêt cardio-respiratoire extrahospitalier, l'équipe de la structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur) est parfois amenée à effectuer une réanimation compassionnelle. Sans impact d'un point de vue médical, ce geste prépare et accompagne les proches dans leur épreuve de deuil et permet ainsi de remettre un peu d'humain dans le préhospitalier, comme abordé dans une étude présentée le 7 juin au congrès Urgences à Paris par le Samu du Calvados.

Pour un arrêt au pronostic d'emblée fatal…

Interview

François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention

"Je veux un cahier des charges sur le fonctionnement interne d'un service d'urgences"

Pas question de laisser à penser que les urgences et Samu ne répondent plus aux besoins. Alors que s'ouvre le congrès Urgences, le ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, rappelle les attendus territoriaux de l'été sur l'amont et l'aval en matière d'accès aux soins urgents pour passer outre les difficultés. Tour d'horizon.

Crédit photo : Ministères sociaux/Dicom/Jeanne Accorsini/Sipa