Fiches pratiques

À cause d'une rigidité de plus en plus accrue des artères, les personnes âgées sont plus susceptibles de développer une hypertension. La prise en charge permet de prévenir les risques cardiovasculaires mais elle suppose de veiller également aux interactions médicamenteuses et à l'environnement de la personne âgée.

Afin d'assurer une "politique globale de sécurité", chaque directeur d'Ehpad et d'établissement pour personnes handicapées se doit, avant la fin de l'année 2017, de mettre à jour son règlement ou d'élaborer une fiche de sécurité. Le point sur les lignes directrices formalisées dans le cadre de l'instruction de la DGCS, publiée ce 26 juillet.

Les sujets âgés sont plus concernés par les morbidités liées aux escarres. Ils cumulent, en effet, les facteurs de risque, en raison de leur dépendance ou de leur polypathologie. Plusieurs actions de prévention sont susceptibles de gérer ce risque dès l'entrée en établissement d'hébergement.

Difficultés de communication, isolement, risques de chute, les pertes sensorielles peuvent accélérer la dépendance. Afin d'informer sur les conséquences des déficits sensoriels dans la maladie d'Alzheimer, l'association France Alzheimer a réalisé une brochure avec le concours de professionnels du secteur médico-social.

En résidence autonomie, le repérage de la perte d'autonomie doit tenir compte d'un cadre particulier, celui d'appartements privatifs et de l'externalisation de certaines prestations. Dans une recommandation de bonnes pratiques, l'Anesm livre des clés pour repérer et prévenir la dépendance des résidents dans ces établissements.

Le document d'analyse du risque infectieux vise notamment à améliorer la sécurité des résidents ou usagers de services médico-sociaux ainsi que les personnels. Une démarche impulsée par l'administration. La rédaction de ce document se fait en trois étapes, selon le modèle proposé par la Direction générale de la cohésion sociale.

À l'inverse des résidents souffrant de la maladie d'Alzheimer, les malades de Parkinson présentent rarement des troubles cognitifs. En revanche, leur autonomie est entravée par des difficultés de mouvement ou des chutes plus nombreuses. Un accompagnement plus intensif et cadencé doit être mis en œuvre en Ehpad pour assurer leur prise en charge.

Depuis plus de cinq ans, les chambres des erreurs se développent dans les établissements français. Leur objectif : améliorer les pratiques des professionnels et faciliter le repérage de potentiels "écarts". Transposable en Ehpad et en structure de handicap, l'outil de simulation doit néanmoins s'adapter aux spécificités du médico-social.

Le secteur de la santé aspire à tendre vers le risque zéro et se donne les moyens d'y parvenir en tirant des enseignements de ses erreurs. Aussi, usagers et professionnels de santé sont invités à déclarer les événements sanitaires indésirables, notamment ceux aux conséquences graves, selon une réglementation rénovée.

Quand on évoque la toilette, on parle d'un sujet plutôt intime. En Ehpad, la toilette des résidents se retrouve au cœur de certaines revendications des familles ou du personnel réclamant parfois plus de temps pour des soins dignes. Faire sa toilette sans aide est aussi une marque d'autonomie. C'est un acte d'hygiène et de soin.